L'ONU a annoncé ce samedi 9 janvier que le contingent congolais, fort de 850 hommes déployés en Centrafrique, ne serait pas remplacé. Plusieurs soldats congolais sont en effet visés par des accusations de viols ou de maltraitances. Les Casques bleus congolais sont surtout déployés à Bambari, dans le centre du pays, où leurs actions sont diversement appréciées.
A Bambari, ville symbole de la division communautaire, plusieurs centaines de Casques bleus congolais sont chargés d'assurer la sécurité. Déployés depuis des mois, l'action des soldats est appréciée de manière quasi unanime. « Ils font un bon boulot », confie Jean Daniel, qui vit dans un site de déplacés à l'intérieur d'un camp de l'ONU. « Sans eux, nous serions sans doute déjà morts », souligne-t-il.
Du côté des organisations humanitaires, le départ des soldats congolais suscite surtout l'inquiétude. « Qui va donc pouvoir les remplacer ? Ils faisaient un bon travail de médiation entre les groupes armés », explique, sous couvert d'anonymat, un chef de mission déployé à Bambari.
Du côté des anti-balaka de la zone, ce n'est pas le même son de cloche. Beaucoup reprochent aux Casques bleus d'être trop favorables aux ex-Seleka, dirigés par Ali Darassa.
... suite de l'article sur RFI