Alors que la RDC voit son contingent retiré de Centrafrique et notamment pour des allégations de violences sexuelles, l’invitée de la rédaction est Jeanine Mabunda, représentante du président Kabila e
Elle a été nommée il y a dix-huit mois pour tenter de mettre fin à la pratique du viol dans le pays. Un immense chantier. Depuis septembre notamment, une campagne intitulée «Brisons le silence» a été lancé dans plusieurs villes du pays, avec l’espoir que les victimes, encore trop peu nombreuses à porter plainte, se présentent.
"J'ai, comme tout le monde, appris et été informée de la décision qui a été prise par les Nations unies, qui est l'aboutissement d'un échange et d'un dialogue que nous avons depuis août 2015. Pour rappel des faits, des premières allégations avaient été émises aux alentours d'août 2015 sur l'implication supposée de certains soldats du contingent congolais. Et face à cette première allégation, la RDC a eu une première prise de position immédiate, publique, sans tabou et affirmative sur son engagement en tant que pays à ne plus tolérer le viol. Au mois d'octobre, des cas additionnels semblaient avoir été évoqués et portés à notre connaissance, une deuxième mission d'enquête du 27 novembre au 13 décembre, suivant la première initiée du 26 août au 1er septembre, avait été conduite par l'Auditorat général de la justice militaire congolaise sur site en Centrafrique. C'est dire le sérieux, l'importance et l'engagement que nous avons sur ces questions."