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© Autre presse par DR
L`ancien premier ministre Faustin Archange Touadera |
La différence, la rigueur, l’intégrité, c’est Faustin-Archange Touadéra, ancien Premier ministre, aujourd’hui en phase d’être président de la République. Depuis cinquante six (56) ans d’indépendance, Faustin-Archange Touadera, le seul Premier ministre qui marche sur les pas du président David Dacko, meilleur gestionnaire des affaires publiques de tous les temps. Tous les chefs D’État, les premiers ministres, les ministres, les conseillers, les chargés de mission, personne n’a reversé au Trésor Public le reliquat des frais de mission, communément appelé « Caisse d’avance ». Faustin-Archange Touadéra est le seul à le faire. Et pourtant, il n’était pas obligé de le faire. Tous les autres, chefs D’État, premiers ministres, ministres et autres, avalent comme un serpent de mer, la totalité de la caisse d’avance.
Le peuple centrafricain sue sang et pue pour que les chefs D’État, les premiers ministres, les ministres et autres, se mettent pleines les poches. Or, depuis trente (30) ans, la RCA est minée par la mauvaise gouvernance, la mauvaise gestion, notamment, les marchés de L’État monopoles des parents des chefs D’État, sans en avoir la compétence requise. L’État centrafricain est une vache à lait de la tribu du chef D’État. Faustin-Archange Touadera a préservé sa personne, a marqué la différence, a donné l’exemple de gestion des deniers de L’État. Il a quatre (4) millions de Centrafricains à considérer dans la redistribution des richesses. Ce n’est pas à un groupuscule de monopoliser les richesses du pays. La caisse d’avance permet aux autorités de s’enrichir sur le dos de la population. Les missions stériles se multiplient sans impacter positivement sur le vécu de la masse populaire.
Un Bâtisseur
Faustin-Archange Touadéra tient fermement à la santé des Centrafricains. Il faut être en bonne santé pour travailler et jouir du fruit de son travail. Bien que n’étant pas chef d’État, sous sa Primature, L’Hôpital « Maman Elisabeth Domitien » de Bimbo a été construit par la coopération chinoise, ensuite, la réfection du « Centre National Hospitalier Universitaire de Bangui (CNHUB) par la coopération marocaine. Faustin-Archange Touadera (FAT) a redonné aux fonctionnaires et agents de l’État leur dignité par la bancarisation des salaires. Ce que les banquiers et économistes n’ont jamais vu depuis l’indépendance. FAT a déclenché un contrôle des quittancés et autres recettes de L’État qui a envoyé beaucoup de gens en prison. La volonté d’une gestion saine et féroce pour renforcer la caisse de L’État, car il avait un Cabinet très solide qui travaille comme des fous. F.A.T est lui-même président du Comité de Lutte Contre la Corruption pour déceler les fonctionnaires et agents de L’État indélicats. Avant et après lui, aucun gouvernement n’a pu oser.
Les usines hydro-électriques de Boali 1, 2, 3 datent de 1954 et donc très vétustes. Et pourtant, les régimes se suivent et se succèdent, mais personne n’y pense. Le délestage est exécrable, atteignant 08 heures par rotation dans les secteurs. L’impact négatif sur les activés économiques, l’administration publique et privée, les petits commerces de survie, les manifestations populaires pour réclamer l’électricité n’ont ému personne. Les dix (10) ans du feu président Patassé n’ont pas apporté un iota à la situation catastrophique, vétuste et désastreuse de l’énergie centrafricaine (ENERCA). F.A.T. a fait de son mieux d’obtenir de la République Populaire de Chine, une turbine pour Boali 3 afin d’améliorer la situation énergétique de la RCA.
F.A.T. a eu huit (8) revues avec le FMI et la Banque Mondiale. Il a réussi brillamment là où les banquiers et économistes ont lamentablement échoué. Les salaires sont régulièrement payés à terme échu. Mieux encore, il décroche l’Initiative des Pays Pauvres Très Endettés (IPPTE) qui réduit sensiblement le poids de la dette sur la RCA. C’est une énorme victoire pour un pays sous perfusion par la gestion scrabbleuse des banquiers et économistes. Malgré les mille et une (1001) rebellions, les salaires ont été régulièrement payés jusqu’à la chute de Bozizé. Or, à la chute du feu président Patassé, il y avait une cargaison de quarante (40) mois d’arriérés de salaires. Une ardoise très salée pour les fonctionnaires et agents de L’État. Ces arriérés de salaires demeurent encore de nos jours.
Après la réhabilitation du CNHUB, des appareils de référence seront installés pour réduire les évacuations sanitaires à l’extérieur. Le CNHUB deviendra ainsi un centre hospitalier de référence. La proximité de FAT avec la population n’est plus à démontrer. Le Centrafricain est valorisé, placé au centre du développement, au cœur de l’action gouvernementale. Salaires, hôpitaux touchent directement le peuple. Pendant que les banquiers et économistes caressent le blocage des salaires, F.A.T. estime qu’il faut débloquer les salaires. FAT a partiellement débloqué les salaires, mais la crise a perturbé le processus.
Sur le plan sportif, les Fauves version football sont montés en puissance, au point de battre de grandes nations de football comme l’Egypte, tenir tête au Maroc, foudroyer certaines équipes, remontant plus en avant dans le classement FIFA. Faustin-Archange Touadéra est suffisamment connu dans le monde pour avoir battu le record de longévité à la Primature. Les banques (Eco-Bank, BPMC, CBCA, BSIC) ont commencé à s’implanter dans les provinces où les fonctionnaires et agents de l’Etat touchent leurs salaires sur place. FAT a ainsi coupé l’herbe sous les pieds des « billeteurs » qui trainaient les fonctionnaires et agents de L’État dans la boue. Les fonctionnes et agents de L’État, ont été valorisés, humanisés dans la dignité. Ils sont encore là en vie. Il est inutile de leur parler des actions de Faustin-Archange Touadéra. « Parlons peu, mais travaillons beaucoup », disait le président fondateur de la RCA, feu Barthélémy Boganda. FAT a compris la profondeur des propos de Boganda, avec un code mental solide, lucide et imperturbable. Le profil est celui d’un bosseur inégalable. Nos confrères de RFI, notamment Hassan Diop, se sont interrogés sur les grands moyens de Dologuélé (véhicules et argents). Il y a à craindre que le pays ne soit vendu à de grands groupes qui mettront le pays en coupe réglée. Bozizé a été « Procureur de la République » au service d’un Libanais contre les fils du pays. Une telle image ne doit plus revenir en RCA. Les Libanais sont les présidents du président de la République, puisqu’ils détiennent le pouvoir financier qui fait fléchir les genoux. Comme l’a révélé Michel Amine, président de l’UNDP, « un cadre nommé ministre se rend chez un Libanais pour se faire habiller… ». Combien d’opérateurs économiques ont été promus pendant le passage de Dologuélé à la BDEAC ? F.A.T. incarne la conscience populaire d’où ce soutien massif dans les urnes. C’est ce qu’on appelle un « vote utile, de bon sens et de raison » reposant sur le pragmatisme politique et l’obligation de résultats. Et les résultats parlent d’eux-mêmes en lieu et place de F.A.T. Le bon exemple vient d’en haut et F.A.T. en est un (1). Le choix est donc clair entre un Premier ministre recordman des arriérés de salaires et un premier ministre propre, bon payeur.
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