Nous sommes entrés, depuis au moins quatre ans, dans une période dangereuse de notre histoire politique. Inutile d’ailleurs de faire remarquer que notre pays, la République Centrafricaine, n’est plus que l’ombre de lui-même et que nous autres Centrafricains sommes littéralement à terre. Nous subissons la crise qui nous gangrène telle une maladie chronique...
Aussi admettons-nous généralement (surtout par habitude ou par paresse) que tomber n’est pas un tort lorsqu’on à la force de se relever. Vraiment? Même lorsque l’on a laissé prospéré, individuellement ou collectivement, dans une sidérante insouciance, le règne des Beni Kelboun?
Ceux, à propos desquels l’écrivain Mohammed Moulessehoul affirme qu’ils sont « génétiquement néfastes et disposent de leur propre trinité: ils mentent par nature, trichent par principe et nuisent par vocation ». Telle est, de mon point de vue, l’image que nous renvoie la récente architecture électorale à l’issue de laquelle nombre d’espoirs ont été, en partie, cloués au pilori. Nous y reviendrons.
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