L’épidémie de la maladie à virus « Monkeypox » est confirmée dans le Mbomou. C’est la ministre de la santé publique qui l’a certifié le jeudi 14 Janvier 2016, lors d’une conférence de presse.
C’est depuis quelques jours que des informations relatives à la présence de cette maladie dans le Mbomou circulent. Deux morts ont été déplorés et plusieurs malades mis en quarantaine. C’est désormais, une réalité puis que le ministère de la santé l’a attesté. Mme Margueritte Samba Maliévo a indiqué qu’après des tests et des enquêtes faites par son département, cette maladie est confirmée dans le Mbomou. Le membre du gouvernement a donné des précisions sur les modes de contamination de la maladie en ces termes « il existe deux modes de transmission de cette maladie. Le premier mode est celui de la transmission des animaux vivants ou morts, contaminés à l’homme. Le deuxième mode se fait de personne malade ou décédée à une autre personne saine en contact étroit avec les liquides biologiques notamment le sang, les urines, les vomissures, la sueur, le sperme ou encore par la manipulation d’objets souillés par ses sécrétions ».
Le ministère de la santé dit avoir le contrôle de la situation, toutefois, il appelle à la vigilance « j’appelle toute la population centrafricaine en générale et celle de la préfecture du Mbomou en particulier au calme et au respect strict des mesures de préventions qui consistaient à se laver régulièrement les mains, d’éviter toute manipulation avec les animaux malades ou morts ainsi que les sécrétions et objets de personne infectée » a lancé la ministre de la Santé.
Le ministère de la santé a confirmé l’existence de cette maladie dans le Mbomou après une visite de Mme Margueritte Samba Maléavo dans la ville de Bangassou.
Le virus « Monkeypox » est une maladie très contagieuse caractérisée par des éruptions cutanées de grandes tailles qui contiennent parfois de pu.
Cette maladie a été détectée pour la première fois chez les humains en 1970 en République Démocratique du Congo. C’est la troisième fois qu’elle apparaisse en Centrafrique. La première fois, c’était dans le Mbomou en 2001, la seconde dans la Haute Kotto en 2014