Soulagé, mais triste. Anders Kompass, le haut responsable des Nations unies qui était accusé d’avoir transmis à l’été 2014 aux autorités françaises un document confidentiel révélant des accusations de viols d’enfants par des soldats français en République centrafricaine, a été blanchi par l’ONU. Le directeur des opérations de terrain au Haut-Commissariat de l’ONU pour les droits humains faisait l’objet d’une enquête interne depuis avril 2015, l’organisation l’accusant d’avoir divulgué ce document sans avoir pris la précaution d’enlever les noms des victimes présumées et en ne respectant pas la chaîne hiérarchique.
Anders Kompass avait dit, au contraire, avoir été poussé à faire fuiter ces informations en raison de l’inaction des Nations unies. Le document qu’il a transmis à Paris révélait qu’une dizaine de soldats français de « Sangaris » étaient soupçonnés d’avoir abusé sexuellement d’enfants entre décembre 2013, mai et juin 2014. Cinq soldats tchadiens et équato-guinéens de la Minusca sont également impliqués. L’affaire a été révélée par The Guardian le 29 avril 2015.
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