Le délai imparti pour la délibération par la Cour Constitutionnelle de Transition des résultats définitifs des résultats du 1er tour des élections présidentielle et législatives est largement dépassé. Nous sommes tombés dans la forclusion.
Mais pour se défendre et les faits lui donnent peut-être raison, la Cour Constitutionnelle de Transition a évoqué des raisons pratiques, le nombre monstrueux des contestations qui lui sont parvenues. Il lui faut donc plus de temps pour vider tous ces contentieux.
Mais aussi vrai que ces arguments pourraient tenir la route, l’on ne saurait ne pas ignorer le grand désordre que les perdants de l’AFDT sont en train de créer parce que cela est de leur nature. Certains parleraient d’un acharnement, d’autres parleraient du non respect des règles de l’éthique et de la déontologie régissant le journalisme. Mais au-delà de tous ces patatras qui commandent les intentions des uns et des autres, il y a une chose dont on ne serait se passer, c’est de la faute des politiques et peut-être de ceux qui crient aux fraudes aujourd’hui que le pays a été plongée dans une crise sans pareil au cours de ces trois dernières années. Mais bien avant d’avancer quoi que ce soit, il faut bien que l’on s’intéresse à cette alliance de circonstance qu’on appelle à ce jour, AFDT.
Lorsqu’un certain Nicolas Tiangaye à qui les Séléka avait tancé le menton sans qu’il n’ait gémi, crie aujourd’hui aux fraudes, quels intérêts a-t-il ? Il est vrai que son parti, la CRPS fait partie de l’AFDT dont il fut l’ancien Président. Mais il n’a pas été candidat à ces élections du fait de son inéligibilité. N’ayant pas été candidat, il devrait se taire et laisser les candidats exécuter leur lugubre danse habituelle. Ce n’est pas parce que Tiangaye est l’ami de Ziguélé qu’il doit le défendre à tout moment, même lorsque ce dernier veut se prendre pour le centre du monde et le super centrafricain.
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