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© Autre presse par DR
Le ministre Jean Jacques DEMAFOUTH |
La présidente de la transition centrafricaine est une femme intelligente qui a su briller sur les bancs de l’université avant d’être grâce à son acharnement au travail patronne d’une grosse boîte d’assurances.
Depuis son accession inattendue à la magistrature suprême de l’État centrafricain, elle a fait appel à de nombreuses personnalités parmi lesquelles son cousin éloigné considéré comme le prototype du mal centrafricain par des milliers de ses compatriotes, M. Jean Jacques Démafouth alias cube maggi.
Sans éclats, coutumier des coups bas et des malversations financières, chef rebelle qui n’a jamais combattu, cet avocat sur titre faute de son incapacité à décrocher un diplôme universitaire, n’a jamais gagné un procès, passe son temps à courir derrière tous les dirigeants centrafricains qui se succèdent depuis ces deux décennies.
Malmené un temps par le président Bozizé avant de revenir en grâce vers la fin de son régime, et figurer au sein de la coalition Séléka pour le renverser, Jean Jacques Démafouth a servi aux côtés du dictateur Djotodia durant son règne sanguinaire avant de redevenir tout puissant à l’arrivée de la présidente Samba-Panza.
A cause des manœuvres de Jean-Jacques Démafouth, Catherine Samba-Panza est selon des sources proches de la présidence, de plus en plus dangereusement isolée des autres collaborateurs. Ces derniers, en privé, se plaignent et se laissent aller à des confidences sur les agissements machiavéliques et nuisibles de celui qu’ils appellent tantôt « l’intrigant cousin de la présidente» et tantôt « le tout-puissant cousin de la Présidente ».
L’arme fatale de Jean-Jacques Démafouth, c’est son supposé lien familial avec Samba-Panza (cousin). Il aime jouer au faiseur de rois poursuit la même source. Au Palais et à la résidence présidentielle, Il est au courant de tout dans les moindres détails. Il contrôle tout, et surveille les collaborateurs de la Présidente.
Quand Samba-Panza doit recevoir des personnalités, Démafouth n’est jamais loin même quand s’il s’agit d’un huis clos. Il s’incruste partout. Il filtre même les visiteurs de sa « koya ». Il assure sa sécurité. Bref il est partout. Il suit la présidente partout, mange et dort quasiment dans la cour de Samba-Panza. Il a accès à tout.
Les agissements de Démafouth selon nos sources rappellent l’ère Kolingba, et l’ère Patassé, avec les cousins qui dormaient à la résidence présidentielle. Il veut être à la fois Conseiller, chauffeur, directeur de renseignement, directeur de cabinet, chargé de la communication et des relations avec la presse. Il devient furieux quand un collaborateur refuse de lui parler des dossiers en sa possession.Quand quelqu’un présente un travail ou une proposition, le « koya » attend son départ, pour venir contrecarrer tout.
Cinq personnalités connues comme bosseuses, compétentes, productives et dotées d’un esprit de créativité pour aider la Présidente sont aujourd’hui dans la ligne de mire du « koya » Jean-Jacques Démafouth. Très jaloux et incapable de faire le travail que celles-ci font pour aider la Présidente à accomplir sa mission, Démafouth s’emploie depuis un moment à imaginer des histoires pour essayer de les salir auprès de sa koya.
Il ne supporte pas de voir ces gens autour de la Présidente. Démafouth, comme d’habitude attend toujours le moment où ces personnalités sont absentes pour frapper : « koya, tu sais que tel a dit ça de toi, tel a fait ça, j’ai un dossier sur tel ou tel…. ». Ce que tel n’a pas dit ou n’a pas fait, Démafouth est capable de l’imaginer pour mentir à la présidente. Démafouth manipule la Présidente avec le mensonge, des histoires inventées pour que celle-ci écarte tel ou tel collaborateur.
La Présidente, surtout ses enfants, notamment la Chef de cabinet n’ont pas encore découvert que le « koya » Démafouth dont ils sont tous sous l’emprise, n’est qu’un manipulateur, un incapable, et gros jaloux de la réussite intellectuelle et professionnelle des membres de l’entourage présidentiel.
En privé, Démafouth se targue de ses liens familiaux, et jure d’avoir la tête de certains Conseillers, car il est « koya » et qu’il est le plus proche, le plus écouté et le plus influent au palais. Koya Démafouth se sent intouchable et nargue les Conseillers qu’il attaque même dans leur vie privée qui n’a rien à voir avec leurs fonctions auprès de la présidente.
L’intrigant et le jaloux Démafouth s’arrange toujours pour faire gober à la présidente ses histoires ou dossiers sur tel ou tel collaborateur uniquement lorsque les personnes qu’il jalouse ne sont pas là. Il est capable d’instrumentaliser des gens et les laisser venir à la Présidente pour raconter des histoires inventées de toutes pièces sur les collaborateurs.
A ce rythme, Samba-Panza et sa fille la Cheffe de cabinet qui sont déjà prises en otage risquent très gros en perdant des collaborateurs compétents et sérieux. Et ce n’est pas l’intrigant Démafouth qui pourra faire leur travail.
Quand on est chef de l’État, on ne doit pas laisser un cousin ou autre membre de la famille s’attaquer comme JJD fait régulièrement aux collaborateurs. Tout se passe comme si Samba-Panza était complice des actes de ce ministron qui serait d’après plusieurs observateurs mentalement dérangé. Car comment comprendre le silence présidentiel sur des actes si rétrogrades? Ce que doit faire un président face à un tel personnage, c’est de faire venir l’intrigant et les collaborateurs mis en cause pour une confrontation.
A Brazzaville, Démafouth a menacé de mort le journaliste Wilfried SEBIRO alors que ce dernier n’a pas bénéficié d’un euro ni de cinq francs de FCFA de l’Etat centrafricain ou de l’État congolais pour aller couvrir ce forum inter centrafricain.
Alors qu’il n’est que ministre conseiller en charge du DDR, c’est Démafouth qui détenait en lieu et place des protocoles la liste des participants centrafricains au forum de Brazzaville, c’est même lui qui avait les yeux rivés sur les pers-diem.
Aujourd’hui, à cause de « l’intrigant cousin de la présidente » ou du « tout-puissant cousin de la présidente », certains Conseillers de Samba-panza menacent dans l’ombre de la lâcher.
Fort de sa victoire à Brazzaville sur l’axe du mal piloté par le dictateur Idriss Déby pour maintenir la RCA dans le chaos, CSP n’a plus un autre choix que d’écarter JJD qui lui fait plus du mal que de bien, c’est en tout cas l’avis du microcosme sur ce fouteur de troubles centrafricains de tous les temps.
Démafouth a toujours des histoires et des dossiers sur les autres, sur leur vie privée ; lui le « koya » est le seul clean même dans sa vie privée. Pour l’instant ça marche, ses intrigues. Il n’existe que par des intrigues. Beaucoup de collaborateurs guettent l’occasion pour l’affronter devant la présidente…(affaire à suivre).
Wilfried Maurice SEBIRO
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