Les victimes des événements du 29 octobre 2015, organisé en association, sont toujours sur des sites de déplacés. Leur conseiller juridique, Me Célestin Nzala, conditionne leur retour au rétablissement de la sécurité dans les localités qu’ils ont quittées. Il l’a dit dans une interview accordée au RJDH.
Pour Me Célestin Nzala, la condition du retour des membres de l’association des victimes d’octobre 2015, est la sécurité. Ce dernier demande aux autorités de travailler dans ce sens « nous avons au départ demandé qu’on rétablisse la sécurité dans les quartiers affectés par ces événements. Nous avons demandé qu’il a y ait une sécurité pour permettre aux victimes de revenir dans leurs localités. Je pense que la principale difficulté aujourd’hui est celle-là », a-t-il expliqué.
Ce dernier a déploré le manque d’assistance aux victimes de ces évènements « nous avons mené plusieurs démarches auprès des autorités de la transition, mais jusque-là, nos démarches demeurent sans suite. C’est seulement quelques ONG internationales présentes dans le pays et la présidence du Conseil National de Transition qui nous ont reçus », a-t-il témoigné.
Depuis le référendum du 13 décembre dernier, un calme est constaté dans certains quartiers des 3ème et 6ème arrondissement de Bangui. Certains habitants ont commencé à regagner leur domicile.
L’association des victimes des événements du 29 octobre 2015 a été créée suite aux événements des 26 Septembre et 29 octobre 2015. Son objectif est de mener des démarches auprès des partenaires et du gouvernement afin de fournir une assistance aux victimes.