Les habitants du 8ème arrondissement saluent les patrouilles des Forces Armées Centrafricaines dans leur secteur. Ils affirment que la présence des FACA favorise de plus en plus un retour à la normale dans l’arrondissement.
4 heures du matin au commissariat du 8ème arrondissement de Bangui. Des taxis et bus commencent à circuler sur l’avenue des Martyrs. Devant le commissariat, les Forces Armées Centrafricaines fouillent les coffres des voitures et les conducteurs de moto-taxis. Les occupants des véhicules sont appelés à traverser à pied la barrière des FACA.
Aux abords de l’avenue, certains commerçants commencent à étaler leurs marchandises. A côté de son poste récepteur, Gervais Kopa, un des commerçants du marché Combattant, se félicite du retour des FACA. Pour lui, leur présence a ramené le calme. « Les quartiers Galabadja et Combattant étaient le théâtre d’opération des Anti-Balaka durant les eux dernières années. Ces derniers temps, nous avons constaté un calme dans le secteur. J’ouvre ma boutique à 4 heures du matin parfois même à 3 heures sans inquiétude. Tout ceci grâce aux FACA dont la présence ramène de plus en plus la paix », a-t-il relaté.
Un peu plus loin, devant la base de la Minusca de l’UCATEX, un homme est en train d’ouvrir la porte de son atelier de soudure. Nous nous sommes approchés de lui. « Je salue la patrouille des éléments des FACA dans notre secteur. Cela a fait que nous n’avons pas constaté des cas d’agression à main armée. J’ouvre mon atelier à 4 heures et je ferme à 22 heures ou 23 heures », a dit Charles Narcisse Wilibozoumna.
Lydie Lonzi, vendeuse de poissons braisés rencontré au le marché Combattant, a expliqué qu’avec cette accalmie, elle sort tôt pour vaquer à ses activités commerciales. « Je sors de chez moi à 3h30 du matin, pour préparer avant de me rendre au marché à l’époque, cela était impossible. Je me sens mieux car je vends mes marchandises sans inquiétude parce que les FACA sont opérationnelles ici », renchérit-elle.
Le 8ème arrondissement considéré comme base arrière des Anti-Balaka, est aujourd’hui contrôlé par les des FACA qui ont installé leur base dans plusieurs quartiers de cet arrondissement.