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© AFP par ISSOUF SANOGO
Elections: les Centrafricains votent pour élire un président de la République et les députés Mercredi 30 Décembre 2015.Les Centrafricains votent pour élire un président de la République et les les nouveaux députés de l`Assemblée nationale. |
Touangaï Amos c’est le nom d’un mystérieux informaticien qui s’est auto constitué prisonnier à la Section des Recherches et des Investigations de la gendarmerie centrafricaine. La ville de Bangui et les hauts milieux politiques grouillaient des rumeurs ces derniers jours sur les arrestations supposées de deux informaticiens: un béninois et un mystérieux Touangaï Amos qui auraient fraudé au bénéfice des deux candidats arrivés provisoirement en tête au premier tour.
Les informations faisaient état de ce que le béninois fraudeur une fois arrivé à la SRI n’avait souhaité que s’exprimer qu’en présence de M. Dologuélé qui l’aurait enrôlé. Des candidats bien connus qui pensent détenir le titre foncier de la RCA, et qui refusent d’entériner leur probable échec seraient sans doute derrière cette sordide affaire qui a pour objectif de trouver un alibi qui pourra servir de caution à un nouvel embrasement de la RCA. Ils auraient tenté en vain d’intégrer dans leur groupe certains candidats perdants à la présidentielle.
Selon nos investigations aucun informaticien béninois n’a été arrêté pour fraudes en faveur du candidat numéro 1 Anicet Georges Dologuélé. Par contre un mystérieux Touangaï Amos que le candidat indépendant Touadera ne connait ni d’Adam ni d’ Eve se trouve bel et bien à la SRI.
Souffrant sans doute d’une schizophrénie aiguë ou victime d’une manipulation s’il était normal, M. Touangaï aurait déclaré aux gendarmes qu’il s’était constitué prisonnier par crainte que son ancien employeur fictif Touadera qui serait impliqué dans un trafic des armes avec des ex lieutenants de Bozizé se fasse élire président de la République centrafricaine.
Touangaï aurait également tempéré avoir voté pour Dologuélé au premier tour et aurait boycotté son patron Touadera en représailles au fait qu’il se soit intéressé aux armes. Autre fait troublant ce dernier aurait affirmé avoir travaillé durant 3 mois au domicile de cet ancien premier ministre de François Bozizé.
Informée l’équipe de campagne du candidat Touadera nie en bloc ces allégations et estime qu’elles ont été inventées de toutes pièces. Elles ont l’allure d’une manipulation pure et simple destinée à écorner l’image et la bonne réputation que FAT jouit auprès de ses compatriotes assènent les lieutenants de ce dernier. Du côté de l’ANE, on affirme ne pas être au courant de cette affaire.
Contacté, le DNC du candidat indépendant M. Simplice Sarandji se dit très étonné de cette rocambolesque affaire qui n’a aucun sens à l’heure où les centrafricains se battent pour préserver la paix et la quiétude arrachées aux forceps ces derniers mois.
Comment le candidat Touadera qui n’avait pas les moyens de se procurer des affiches géantes à l’image de ses adversaires et qui a du se passer des déplacements provinciaux parfois dans des villes importantes y battre campagne faute d’argent, peut-il se permettre de se payer les services d’un informaticien fraudeur?
FAT n’est pas à ce jour le seul ancien premier centrafricain à rendre les reliquats des frais de mission dans les caisses de l’État?
Ce mystérieux informaticien n’a-t-il pas été recruté pour justifier les troubles qui pourraient intervenir si certains mauvais perdants se faisaient débouter par la Cour constitutionnelle de la Transition dès demain 24 janvier? Affaire à suivre
Wilfried Maurice SEBIRO
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