Pendant des années, Dominic Ongwen était l’un des principaux responsables de la LRA et a commis avec le groupe rebelle ougandais des atrocités contre des civils dans son pays, mais aussi au Soudan, en République démocratique du Congo et en Centrafrique.
Ce lundi se poursuit l’audience de confirmation des charges qui a commencé jeudi dernier. L’objectif pour le procureur de la Cour pénale internationale : convaincre les juges d’organiser un procès.
L’audience de confirmation des charges dure cinq jours en tout. L’objectif pour la Cour pénale internationale est de s’assurer que les preuves contre Dominic Ongwen sont suffisantes pour organiser un procès. A partir de ce lundi, les avocats présenteront les plus de 2 000 victimes qui ont témoigné des exactions présumées de la LRA.
En s’appuyant sur leurs récits mais aussi sur des vidéos ou des enregistrements audio, le procureur a établi une liste de 70 charges pour des actes commis entre 2002 et 2005 : crimes de guerre, crimes contre l’humanité, torture, pillage, esclavage.
Dominic Ongwen, capturé par la LRA lorsqu’il était enfant, aurait ensuite lui-même participé à l’enlèvement de jeunes. Les garçons étaient obligés de se battre, les filles violées et mariées de force à des membres du groupe rebelle ougandais.
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