Le calme qui a régné après la proclamation des résultats du 1er des élections groupées, dit tout sur le sentiment du peuple centrafricain à l’endroit des perturbateurs de l’AFDT, ancien FARE-2011 qui a laissé au sein de l’opinion, de tristes souvenirs. Alors que le peuple s’est massivement prononcé le jour du 30 Décembre 2015, les perdants naturels se sont mis à crié aux fraudes.
Mais au-delà des contestations, ils avaient prémédité de faire basculer le pays dans un nouvel embrasement, si jamais la Cour Constitutionnelle ne venait pas à dire le droit à leur faveur. A quoi devrait-on s’attendre de leur part dans les jours à venir? Si « gouverner, c’est prévoir », le Procureur de la République se doit d’agir ici et maintenant.
Il faut partir des observations orales de Me Albert PANDA, avocat du candidat Désiré NZANGA KOLINGBA BILILAL qui, d’une part, a reconnu qu’ils ont accusé injustement l’A.N.E en lieu et place de la Communauté Internationale mais qui, d’autre part, a déclaré que les élections en Afrique ont toujours fait l’objet de manipulations avant de conclure que les élections en Centrafrique ont toujours débouché sur des crises électorales.
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