La Cour constitutionnelle de transition s’est penchée sur 414 requêtes de candidats qui n’approuvaient pas les résultats. Vues les nombreuses irrégularités, elle a prononcé une annulation pure et simple des résultats des législatives tout en validant ceux de la présidentielle.
Les irrégularités sont pour la plupart d’ordre logistique. Certains bureaux de vote n’avaient pas ouvert à l’heure et d’autres étaient complètement restés fermés pendant le déroulement du scrutin.
De même, des procès verbaux de certaines circonscriptions électorales ne sont jamais parvenus à l’Autorité électorale. D’autres irrégularités dont certains candidats seraient artisans ont été relevées. Certains procès verbaux ont été purement jugés inexploitables.
La Cour constitutionnelle après analyse de tous ces dysfonctionnements a décidé d’annuler les législatives et stipule qu’un nouveau scrutin devrait être organisé dans un délai de 60 jours. Pour ce faire, "le Conseil national de transition (CNT, Assemblée législative) reste en place jusqu’à l’installation de l’Assemblée nationale élue" a annoncé le président de la Cour constitutionnelle de transition, Zacharie Ndoumba.
Cependant, le duel entre les deux ex premier ministre reste confirmé et la date pour le second tour de la présidentielle devrait être annoncée incessamment.
Alo L. (stagiaire)