Les populations de cette localité située au nord de Centrafrique, ayant trouvé refuge au Tchad, commencent à retourner chez elles
L'information a été confirmée, le lundi 26 janvier dernier, par l’abbé Guy-Alain Andjélidou, curé de la paroisse Saint-Joseph de Markounda. Selon lui, la majorité des habitants de Markounda, réfugiés au Tchad est en train de revenir dans la ville. Selon l’abbé, Guy-Alain Andjélidou, ce retour se fait en vague et de manière progressive. Mais, il a expliqué que certains sont restés de l’autre coté à cause des champs qu’ils ont cultivés pendant leur séjour. "En fuyant les hostilités des groupes armés pour le Tchad, les réfugiés ont cultivé. Ils sont en train d’attendre la récolté après quoi, ils retourneront", a témoigné le curé qui a indiqué que la ville de Markounda a retrouvé son ambiance.
L’abbé Guy-Alain Andjélidou a déploré toutefois, l’insuffisance de forces pour protéger la population. "Les activités de la gendarmerie, de la police et des Forces Armées Centrafricaines (FACA) n’ont pas repris. L’effectif des éléments de la Minusca est insuffisant. Les ex-Séléka gardent encore des armés, ce qui montre que la sécurité n’est pas totalement rétablie", a expliqué l’abbé.
Ce religieux a fait savoir que la population a demandé que les ex-Séléka déposent les armes avant de revenir dans la ville "cette fraction de l’ex-Séléka qui se trouve à Maïtikourou a le désir de regagner la ville de Markounda. Mais la population exige leur désarmement"
Selon le curé, la justice est tenue par les chefs de quartiers. "Les présumés auteurs des infractions sont libérés après quelques jours, parce que la gendarmerie n’est pas opérationnelle pour mener des enquêtes afin de traduire les présumés en justice", a fait savoir Guy-Alain Andjélidou.