Mes chers Compatriotes,
Le 30 décembre 2015, les Centrafricains se sont rendus aux urnes, pour voter au premier tour de l’élection présidentielle.
Dans quelques jours, le 14 février 2016, aura lieu le second tour qui consacrera, définitivement, par la voix des suffrages, le choix du Président de la République, appelé avec l’aide de Dieu, à diriger notre pays pendant les années à venir.
Je voudrais vous exprimer ma profonde gratitude pour le vote massif que vous avez émis en ma faveur, en tant que candidat indépendant.
Dans ces remerciements, je veux souligner le rôle moteur qu’ont joué les hommes, les femmes et les jeunes, tous mobilisés pour offrir le score que j’ai obtenu.
Les fonctionnaires et agents de l’Etat, les retraités, les travailleurs du secteur privé, les opérateurs économiques, les étudiants et les Centrafricains de l’étranger qui se sont fortement engagés dans ce combat méritent le même hommage.
Sans aucun doute, le bilan du travail que j’ai pu réaliser comme Premier Ministre pendant cinq(5) années et le contenu du programme que j’ai proposé aux Centrafricains, ont-ils été déterminants dans votre choix.
Je veux, avec le recul et après une analyse objective et sans complaisance de l’état de notre nation, et dans un esprit constructif poser des actes, prendre des initiatives, dégager des ressources, pour mettre fin à la souffrance du peuple Centrafricain dans des domaines vitaux, promouvoir un schéma institutionnel respectant le principe de la séparation des pouvoirs et indiquer la voie conduisant à des réformes structurelles susceptibles de faire de la République Centrafricaine un pays sur la voie de l’émergence.
La lutte continue.
La lutte doit continuer, car le succès est toujours au bout de l’effort.
La République Centrafricaine est un grand pays. Il l’a été et le sera encore si nous mettons tout en œuvre pour le sortir de l’impasse dans laquelle il se trouve.
Nous devons, tous ensemble, travailler au retour de la paix et la sécurité, à l’assainissement des finances publiques, à la relance des secteurs productifs, à la réforme de notre administration publique et à la satisfaction des besoins essentiels de base.
L’espoir est permis et nous gagnerons.
Ensemble, à l’occasion du 2ème tour de cette élection, la mobilisation doit être générale pour sortir définitivement le pays de la crise et du sous développement.
Pr. Faustin Archange