Alors que les campagnes législatives démarrent ce samedi 30 janvier 2016, la plupart des candidats aux législatives interrogés par le RJDH ne sont pas prêts pour se lancer dans la course.
La plupart de ces candidats pensent que ce nouveau chronogramme n’est pas tenable, car cette date risque de reprendre les mêmes scenarios du scrutin du 1er tour.
Antoine Théophile Nguérengou, candidat au ballotage dans la circonscription de Bambari 2, se doute du nouveau chronogramme qui ne tient pas compte de la réalité du terrain, « c’est vrai que l’ANE se bat pour respecter le calendrier de la transition, mais je trouve ça trop brusque. Il y a certains candidats de la circonscription de Obo, Birao et autres villes qui se trouvent présentement à Bangui, et comment ils vont faire pour revenir et battre les campagnes dans leurs circonscriptions respectives » dit-il.
Un avis partagé par Jean Bertrand Wilibona, candidat à la législative dans le 1er arrondissement de Bangui.
« Ce calendrier n’est pas raisonnable. Etant donné que la CTT dans son verdict, avait précisé qu’on avait un délai de 60 jours pour organiser ces élections, une occasion pour corriger les erreurs du 1er tour au niveau de l’ANE. Et maintenant avec les deux semaines ils vont arriver à organiser ces scrutins ? » S’interroge-t-il.
Le nouveau chronogramme de l’ANE a été publié après l’annulation des élections législatives par la Cour Constitutionnelle le 25 janvier 2016. La cheffe de l’Etat de transition Catherine Samba Panza a pris un décret le 28 janvier 2016, convoquant le nouveau corps électoral pour le 14 janvier 2016.