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La Ligue Centrafricaine de Lutte Associée éprouve des difficultés pour son fonctionnement
Publié le dimanche 31 janvier 2016  |  RJDH-Centrafrique
stade
© Autre presse par DR
stade 20 000 places de Bangui
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La Lutte Centrafricaine Associée est comme toutes autres disciplines sportives pratiquées sur le plan international. En RCA, ce sport est méconnu par la majorité de la population Banguissoise et provinciale. Le RJDH a rencontré le président de la ligue de Lutte Centrafricaine Associée Thierry Malékian, qui a énuméré quelques difficultés de financement pouvant permettre l’organisation des grandes compétitions nationales, le manque crucial de matériels du sport et bien d’autres problèmes liés au bon fonctionnement de cette discipline.

Thierry Malékian bonjour,

Bonjour !

RJDH : C’est quoi donc, la lutte associée ?

TM : La Lutte associée est un sport de combat comme d’autres disciplines pratiquées en Centrafrique à savoir le judo, la Karaté et le Boxe.

RJDH : Quelle différence faites-vous entre la lutte, le judo et la Karaté ?

TM : La lutte, on la pratique dans le sable et il y a trois sortes de lutte. La lutte africaine, la lutte olympique et lutte Gréco-romaine.

RJDH : En Centrafrique, qu’est-ce qui est véritablement pratiqué parmi ces trois disciplines ?

TM : Nous pratiquons toutes les trois disciplines. Pour la lutte africaine, on le fait souvent dans le sable dans les pays d’Afrique de l’Ouest plus particulièrement au Sénégal, au Niger et au Ghana. Mais chez-nous en République centrafricaine, nous pratiquons aussi dans le sable. La lutte Olympique se pratiquait sur le tapis, comme on en fait pendant les jeux-olympique, mais cela se pratique au niveau de la hanche en montant.

RJDH : En quelle année cette discipline sportive a vu le jour en République centrafricaine ?

TM : Cette discipline a été créée depuis 1986. Nous sommes reconnus sur le plan national et international.

RJDH : Avez-vous présenté certains lutteurs au nom de Centrafrique qui ont défendu le pays ailleurs?

TM : Nous avons les lutteurs qui ont effectué des sorties et ils ont ramené des médailles. Dernièrement nous étions aux Jeux Africains à Brazzaville et nous avions ramené deux médailles. Les Centrafricains ont montré leur compétence en occupant la 5ème position sur 25 pays qui ont participé aux Jeux Africains.

RJDH : Comment peut-on s’inscrire pour l’apprentissage de cette discipline ?

TM : L’inscription se fait de manière gratuite. Mais avant cela, nous exigeons des papiers médicaux à l’apprenant avant de l’admettre. Et nous faisons des entrainements tous les jours du lundi au vendredi au Centre National de la Jeunesse et des Sports (CNJS), de 15 heures 30 à 16 heures 30.

RJDH : Où se situe le siège de cette discipline Centrafricaine de Lutte Associée ?

TM : Le bureau de la ligue Centrafricaine de Lutte Associée se situe dans l’enceinte du consulat du Gabon à Bangui à côté du DHL.

RJDH : Combien de clubs compte actuellement la Fédération de la lutte associée ?

TM : La lutte Centrafricaine Associée compte 17 clubs à Bangui, qui travaillent sous la Direction de la Fédération Nationale. C’est la seule ligue en Centrafrique qui dispose beaucoup de clubs.

RJDH : Est-ce que vous êtes représentés sur toute l’étendue du territoire national ?

TM : Effectivement, la ligue est représentative. Mais avec la crise militaro-politique qui a secoué le pays, les clubs et les responsables qui s’occupent de la lutte dans l’arrière-pays se sont retrouvés à Bangui pour être à l’abri.

RJDH : Quelles sont les difficultés que rencontre la ligue centrafricaine de lutte associée ?

TM : Nous n’avons jamais eu des subventions du côté du Ministère de la jeunesse et des sports. C’est ce qui a fait que nous tournons en rond. Lorsqu’il y a eu des sorties officielles, le gouvernement nous disait souvent qu’il n’y a pas d’argent dans la caisse de l’Etat.

Thierry Malekian merci.
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