Bangui (Centrafrique) - La campagne électorale pour le premier tour des législatives a démarré samedi en Centrafrique sur fond de tensions provoquées par certains candidats qui estiment que ces élections devraient se tenir 60 jours après leur annulation par la Cour Constitutionnelle de transition lors son audience du 25 janvier 2016.
Dans tous les cas, certains candidats ont timidement commencé à faire des affiches en vue de ces élections qui seront organisées conjointement avec le second tour de la présidentielle ce 14 février.
La campagne pour le second tour de la présidentielle démarre le 6 février et prendra fin le 12 du même mois, tout comme la campagne des législatives qui a commencé ce 30 janvier.
Pour ce second tour de la présidentielle, les électeurs qui sont près de deux millions auront à faire le choix entre deux anciens Premiers ministres : Anicet Georges Dologuélé qui est arrivé en tête du scrutin lors du premier tour avec 23% des voix et Faustin Archange Touadéra, classé deuxième avec 19%des suffrages.
Vendredi dernier, des centaines des jeunes se réclamant de l'Alliance des forces démocratiques pour la transition, un regroupement des partis politiques opposés au pouvoir de François Bozizé, ont au terme d'une marche, déposé auprès de la MINUSCA un mémorandum dans lequel ils exigent l'annulation de la présidentielle au même titre que les législatives.
Une quarantaine de candidats indépendants aux législatives disent s'opposer à la tenue de ces élections au motif qu'ils n'ont plus de ressources pour repartir en campagne électorale.
BB/cat