Les personnes qui avaient fui les hostilités des éléments de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony, dans les villages Niakari, Loungoungba et qui se trouvent aux niveaux de l’école Sayo, situé dans le 1ere arrondissement de Bangassou seraient poussées à regagner leurs domiciles par les autorités locales. Selon le préfet de Mbomou joint à ce sujet, des dispositions sont mises en place pour la sécurisation de ces village.
Des sources humanitaires ont confié au RJDH qu’il y a plus de 90 ménages, soit environ 200 personnes qui se trouvent à l’école Sayo de Bangassou, fuyant les hostilités de la LRA.
Selon les informations reçu par le RJDH, les autorités de la ville de Bangassou auraient demandé à la Minusca de déguerpir ces personnes déplacés qui selon elles ont leurs domicile dans la ville. Des sources indépendantes ont déclaré que les autorités ne voudraient qu’il ait un site des déplacés dans la ville.
« Les autorités locales nous ont demandé de quitter sans cela elles vont utiliser la force », a déclaré un déplacé joint par le RJDH.
Contacté par le RJDH le préfet de Mbomou, Hervé Omer Feïmona rejette l’idée de faire partir les déplacés de force. Selon lui, les autorités de la ville de Bangassou ont multiplié des efforts afin que leurs villages soient en sécurité pour faciliter leur retour.
« Les éléments de la Minusca ont multiplié des patrouilles dans les villages qui sont menacés par ces hommes armés. Nous avons constaté ces derniers temps que les menaces ne sont plus d’actualité. Ce pourquoi nous sommes en train de voir comment ils pourront regagner leurs villages. Nous n’aimerions pas à ce qu’un site des placés soit créé dans la ville comme à Bangui, car nous n’avons pas un appui conséquent pour ces déplacés», a expliqué le préfet.
Il a aussi souligné que ces déplacés ont reçu un dont en vivre et non vivre de la part de la Caritas de Bangassou. « Dès leur arrivée à l’école Sayo, la Caritas du diocèse de Banguassou leurs a distribué des vivres et non vivre. Nous sommes en train de négocier auprès des autres ONG afin qu’elles appuient ces déplacés même quand ils auront regagné leur domicile », a-t-il souligné.
Un déplacé a aussi confirmé l’appui de la Caritas. « Nous avons reçu un don qui est composé des vivres et non vivres de la part de Caritas de Bangassou. Et aussi certains candidats aux législatives nous donnent des nourritures. Notre retour est conditionné à la sécurité», a dit un habitant de Niakari qui se trouve aussi sur le site de l’école Sayo.
C’était le 2, 3 et 4 février que les éléments de la LRA de Joseph Kony avaient attaqué les communes de Ouango et Niakari. Ces hommes avaient pris en otage 20 personnes avant de libérer 9.