National Democratic Institut (NDI) à la recherche des élections paisibles et inclusives en Centrafrique

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Publié le jeudi 11 fevrier 2016 | RJDH-Centrafrique

Après deux jours de formation, les soixante et quatre représentants des deux candidats à la présidentielle formés par NDI se sont séparés le 9 février à l’Alliance Française de Bangui. Ces derniers affirment que les connaissances acquises vont leur permettre de bien faire leur travail pendant les prochaines élections pour éviter les irrégularités constatées lors des scrutins du 30 décembre 2015.

Il s’agit d’une formation des formateurs, car les 64 représentants vont à leur tour former d’autres militants de leur parti. Jean Sosthène Dengbé, conseiller au cadre de concertation appelle ces derniers à bien faire leur travail. « A partir d’aujourd’hui, ils sont bien outillés et je leur demande de transmettre fidèlement ce qu’ils ont appris à leurs candidats et aux autres représentants qu’ils vont former pour qu’on arrive à un effectif de 622 représentants par candidat. Qu’ils remplissent bien les procès-verbaux ici à Bangui et dans les villes de provinces pour éviter que nous tombions dans les crises postélectorales », a-t-il souhaité.

Quelques participants fiers de la formation qu’ils ont reçue, promettent de mettre en œuvre ce qu’ils ont appris pour aboutir à un vote incontestable. Simplice Bakolima représentant du candidat Faustin Archange Touadera remercie l’initiative de National Democratic Institut et s’est dit optimiste pour une élection exceptionnelle.

«On a eu à renforcer notre capacité sur le plan professionnel et stratégique pour corriger toutes les erreurs connues lors du premier tour. L’expérience du pays des consultants le Mali et le Togo nous a beaucoup édifié. Cette formation nous a vraiment permis d’aller sur le terrain pour former nos militants pour avoir la vigilance afin que les élections du deuxième tour se déroulent dans la transparence », a-t-il dit.

Le représentant du candidat Anicet Georges Dologuélé, Yokomoko-Bongo France Jésus Jackson se dit aussi satisfait. « Je suis satisfait car cette formation nous a éclairé sur le processus électoral et nous avons appris comment gérer ces élections à travers les dispositifs au niveau des bureaux de vote, à travers la relation qui existe entre ceux qui sont dans les bureaux de vote donc globalement les échanges ont été fructueux avec l’exemple du Mali et du Togo. Je pense qu’à la sortie de cette formation, nous ferons un travail satisfaisant », a-t-il promis.

Rappelons que cette formation est une initiative du NDI qui soutient le processus électoral en Centrafrique en partenariat avec le cadre de concertation sur le processus électoral. Cette formation a aussi reçu l’appui technique de la Minusca, du PNUD et de l’ambassade des Etats Unis.