L’ONG JVE promeut l’énergie renouvelable en Centrafrique

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Publié le jeudi 11 fevrier 2016 | RJDH-Centrafrique

Des lampes solaires ont été remises aux établissements scolaires par l’ONG Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE-Centrafrique) ces derniers temps. L’objectif de ce don est d’initier les enseignants et les élèves à la gestion de l’énergie renouvelable, afin d’éviter les maladies provenant de la fumée dégagée par les lampes tempêtes.

Plusieurs campagnes de sensibilisation ont été organisées dans les établissements du fondamentale 1 et 2 de la ville de Bangui, par l’ONG JVE qui a mis l’accent sur l’importance de l’utilisation de l’énergie renouvelable.

Saint-Cyr Adoum Fatiguet, Coordonnateur de cette ONG a relevé que le but de ces multiples campagnes de sensibilisation dans les établissements est d’impliquer les élèves et les enseignants dans le processus de « lutte contre la propagation de gaz carboniques provenant des carburants utilisés dans les lampes tempêtes ».

« Plusieurs lampes solaires ont été distribuées dans les établissements scolaires entre autres, Lycée des Martyrs, Marie-Jeanne Caron, Barthélémy Boganda et les écoles primaires, Benz-vi, et l’école Saint-François et aux responsables de ces établissement. C’est pour que les élèves puissent être initiés sur l’utilisation de l’énergie renouvelable », a précisé la même source.

Pour la lutte contre la désertification faisant partie du plan d’action de l’ONG JVE, Saint-Cyr Adoum Fatiguet a fait savoir qu’en dépit de la sensibilisation pour la gestion de l’énergie renouvelable, plusieurs jeunes ont été initiés afin de sensibiliser leurs proches sur les dangers de la mauvaise gestion de feux. « L’environnement est menacé par des feux de brousse. La jeunesse devrait s’impliquer dans le processus de la lutte contre la dégradation de l’environnement », a-t-il estimé avant de relever que des cas réguliers d’incendie ont des conséquences graves sur l’environnement.

« Nous assistons pendant cette saison sèche à des phénomènes d’incendie à répétition dans la ville de Bangui et à l’intérieur du pays, occasionné par les court-circuits, les cultures sur brûlis, les carburants. Les conséquences à venir seraient regrettable sur la population, les animaux, l’environnement. Le tarissement de points d’eau, l’érosion qui va occasionner à sont tour les inondations dans les villes, sont entre autres les méfaits des feux de brousse, dont les acteurs sont l’humanité et les décharges naturelles », a expliqué le coordonnateur de la JVE.

L’ONG JVE-Centrafrique est créée en 2001. Son objectif est de promouvoir la protection de l’environnement, le développement durable à travers la formation des jeunes afin de mener des campagnes de sensibilisation pour lutter contre la désertification./