Bangui– Bertin Bea, le secrétaire général par intérim, Nadia Christelle Bea, Dieudonné Kpamon, Jules Feïmone, Barthelemy Ngana Kpamo, Methode Legue, Mathurin Dimbele Et Christian Guebebem sont les hauts cadres du parti KNK « radiées » par l’assemblée générale extraordinaire. Dans le communique, les motifs évoques sont entre autres, « la haute trahison, le détournement des fonds, le crime de lèse-majesté, la caporalisation du parti aux fins personnelles ».
C’est l’Assemblée générale extraordinaire du parti KNK, tenue d’urgence le 3 février 2016 aux 200 Villas, à Bangui qui a scellé le sort de ces cadres du parti. Un comité ad’hoc est donc annoncé pour gérer provisoirement la destinée du parti de François Bozizé
En réalité, le feuilleton de cette rocambolesque mésaventure au KNK remonte au 23 novembre 2015, date de la signature d’un polémique accord politique électoral entre le Secrétaire général par intérim Bertin Bea et le président de l’Union pour le renouveau centrafricain (URCA), Anicet Georges Dologuélé, en vue du premier tour des élections du 30 décembre dernier. Cet accord, à peine signé a été dénoncé par « une coordination de la base » pilotée par Samuel Tokofeisse et Didatien Kossimatchi.
Ces deux leaders « influents » du KNK n’ont pas gobé le fait que Bea ait signé un accord « sans l’aval du Président Fondateur », selon leur terme, ni se référer à la base. Du coup, le parti est divisé sur la question d’où le soutien de la base à Faustin Archange Touadera challenger de Anicet Georges Dologuélé.