Le premier tour de l’élection présidentielle centrafricaine, couplé avec des législatives, fut un succès populaire et un fiasco en termes d’organisation. Fin décembre 2015, les électeurs ont voté avec enthousiasme, avides de tourner la page de trois années infernales, mais les instances chargées de préparer les scrutins et de décompter les résultats ont démontré une somme d’incompétences. Certaines fiches censées détailler les résultats des candidats ne sont jamais arrivées à Bangui, d’autres sont parvenues à bon port mais avec pour seule annotation : « Les élections se sont bien passées ici. »
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