Les quelque deux millions d’électeurs centrafricains étaient appelés aux urnes dimanche pour choisir qui de Faustin Archange Touadéra et Anicet Georges Dologuélé sera le prochain président. Il votaient aussi à l’occasion du nouveau premier tour des législatives, invalidées en raison des nombreuses fraudes et irrégularités fin décembre. Le scrutin a donné lieu à une mobilisation moins importante que fin décembre. Mais l’organisation avait été sérieusement revue. Dans la soirée, l’heure était au dépouillement.
« Dologuélé ! Touadéra ! » Les noms des deux prétendants résonnent dans ce bureau de vote du nord de Bangui. Un à un les membres du bureau comptent les bulletins de l’élection présidentielle devant les représentants des candidats. Saint Simon est venu en curieux, il observe par la fenêtre : « Ce matin, j’ai pu faire mon devoir civique, j’ai voté. Et là maintenant on assiste au dépouillement des résultats », commente-t-il. Une façon pour lui de « soutenir (son) candidat, de connaître sa position ».
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