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Touadéra largement en tête selon les premières tendances, l’ANE pas toujours au point
Publié le lundi 15 fevrier 2016  |  Centrafrique Libre
Faustin
© Autre presse par DR
Faustin Archange Touadera
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Les centrafricains étaient appelés le 14 février, jour de la Saint Valentin à élire leur nouveau président. Anicet George Dologuélé considéré comme le candidat des capitalistes croisait le fer avec Faustin Archange Touadera, jugé très proche du peuple centrafricain. Notons que plus de 98% d’âmes tirent le diable par la queue en dépit de 57 ans d’indépendance de ce pays potentiellement riche.

Selon les tendances provisoires en notre possession, Faustin Archange Touadera sera élu président avec plus de 65%.

FAT est en effet arrivé en tête dans la circonscription de Bangui et de ses huit arrondissements. Dans le 3è l’écart entre les deux challengers n’est pas très considérable. Dans le quatrième et le 8è arrondissement de la capitale Dologuélé a été atomisé selon ses tendances provisoires.

Dans l’arrière-pays, l’enseignant est premier dans plus de 10 préfectures sur 16. Nous sommes dans l’attente des premiers résultats des autres chefs lieux provinciaux. Ainsi dans la Lobaye, dans l’Ombella M’Poko, de la Kémo, la Nana Mambéré, la Ouaka, l’Ouham, la Nana-Gribizi, la Vakaga, la Mambéré Kadéï, la Sangha Mbaéré FAT a terminé en tête.

Le mathématicien a également dominé, toujours selon ces résultats provisoires, son challenger dans les villes provinciales comme Boda, Boali, Bayanga, Bouar, Bossangoa, Sosso Nakombo, Berberati, Kaga Bandoro, Birao, Mbaïki, Bambari.

A l’étranger notamment en France, FAT est passé de la 6 è place au premier tour, au podium lors de ce 2è tour avec une victoire à Paris et Bordeaux.

Au Cameroun, au Tchad et au Togo, Anicet Dologuélé est en tête. Touadera est également premier au Bénin.

Cette victoire qui se dessine pour le candidat numéro 2 pourra changer de camp si le candidat indépendant et ses partisans ne tenaient pas la MINUSCA et l’ANE et l’URCA.

Selon des sources dignes, le président du bureau de vote de Bouboui située dans l’Ombella M’Poko et de plusieurs localités provinciales, dont Bouar ont refusé de remettre les souches des rapports de résultats de leurs bureaux de vote aux représentants du candidat indépendant Touadera. Or ce sont ces fiches jaunes qui sont les seuls gages de la sécurisation des voix engrangées dans les urnes. En l’absence de ces documents sensés faire office de transparence, les présidents des bureaux de vote peuvent utiliser de nouveaux papiers et imiter les signatures des représentants des deux camps et faire basculer les résultats en faveur du tricheur.

Cette triste nouvelle n’a pas manqué de soulever le courroux de la Direction Nationale de la Campagne du candidat Touadera qui a aussitôt exigé que l’ANE mette la pression sur ses agents véreux afin de récupérer et mettre à leur disposition ces documents qui leur appartiennent de plein droit.

Du côté du candidat Anicet George Dologuélé, on utilise la dérision et le mensonge pour détourner l’attention des centrafricains. C’est ainsi qu’un des rares communicants centrafricains de l’URCA, Rodrigue Mayté, rédacteur aux Plumes de Centrafrique, au lieu de conseiller à AGD d’appeler son frère FAT et le féliciter pour sa victoire, a sans honte bue assené que son mentor était en passe de gagner ces élections de la dernière chance.

La rue, heureusement que la rue suit de près les mouvements de L’ANE, de l’URCA et de la MINUSCA. Ces institutions seront responsables d’un embrasement généralisé de la RCA si elles tentaient de renverser ces tendances touadériennes qui illustrent le réveil du peuple centrafricain. A noter que pour la première fois depuis le début de la grande crise centrafricaine, les ex éléments de la Séléka et les ex Anti Balaka désormais unis derrière Faustin Archange Touadera, jurent qu’ils n’accepteront pas que les voix de leur champion soient volés au profit de l’Union des Riches Centrafricains, pardon l’Union pour le Renouveau Centrafricain dont plusieurs membres et leur principal allié Désiré Kolingba visent le pouvoir pour se refaire une santé financière.

A Bangui Wilfried Maurice SEBIRO
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