Le Sous-préfet de Dekoa, Guy Yves Mbetigaza, a dans une interview accordée au RJDH, relevé que la ville reprend peu à peu sa cour normale.
RJDH : Guy Yves Mbétigaza Bonjour !
GYM : Oui Bonjour !
RJDH : Vous êtes sous-préfet de Dekoa, après cette crise comment se porte Dekoa?
GYM : Après la crise militaro-politique, la sous-préfecture de Dekoa a commencé à revivre. La population qui était entre temps dans la brousse, est revenue aux villages. Les activités ont repris. Les gens vaquent librement à leurs occupations en ce moment.
RJDH : Vous êtes là, mais vous n’avez pas de bureau pour travailler. Comment faites-vous ?
GYM : Le bureau a été saccagé par des hommes armés depuis 2012. Mais il a été réfectionné par les forces Françaises de la Sangaris mais il nous manque des immobiliers. Il n’y a pas de chaises, d’armoires et d’autres biens appropriés pour arranger les documents administratifs. Nous utilisons les moyens de bord pour garder les dossiers administratifs.
RJDH : Qu’en est-il pour les autres bâtiments administratifs de la localité ?
GYM : Les bâtiments ont été tous saccagés. La gendarmerie, le commissariat de police, le logement du sous-préfet y compris ceux des fonctionnaires, le service de l’Elevage, le service de l’ACDA ont été systématiquement saccagés.
RJDH : Peut-on dire qu’il y a aujourd’hui la sécurité dans la ville de Dekoa ?
GYM : La sécurité est totalement revenue dans la ville de Dekoa. Malheureusement, il y a de cela quelques jours, un événement malheureux s’est produit sur l’axe Mala, entre Bédambou et Bimbi. Des bandits armés non identifiés ont tiré sur le convoi du candidat Samuel Zoumbéti du MLPC. Nous regrettons cet acte de la part des ennemis de la paix qui veulent semer la panique au sein de la population de cette partie de Dekoa. Nous avons pris toutes les dispositions nécessaires pour pouvoir éviter à ce que ce genre de pratique ne puisse pas être répété.
RJDH : Guy Yves Mbetigaza Merci !
Propos recueillis par Armando Yanguendji