Quatre nouvelles victimes présumées d’exploitation et d’abus sexuels impliquant des Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) ont été identifiées, a déclaré l’ONU mardi.
Ces nouvelles allégations concernent des soldats de la MINUSCA en provenance de la République démocratique du Congo (RDC), a indiqué le porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU, Farhan Haq, à New York.
M. Haq a précisé que les informations concernant ces nouveaux cas avaient été transmises à la MINUSCA par des partenaires humanitaires de l’ONU, le 11 février dernier. Les quatre victimes présumées, toutes mineures au moment des faits, résidaient dans le camp pour personnes déplacées de Ngakobo, dans la préfecture d’Ouaka, et auraient été victimes d’exploitation et d’abus sexuels entre 2014 et 2015, a précisé le porte-parole adjoint.
Ces derniers mois, l’ONU a révélé à plusieurs reprises des cas d’abus sexuels commis par des Casques bleus en République centrafricaine, dont les derniers en date, le 4 février 2015, concernaient sept victimes présumées et impliquaient également des soldats de la paix issus de la RDC, ainsi que de la République du Congo.
"La Mission coopère étroitement avec les agences des Nations Unies et leurs partenaires pour veiller à ce que les victimes aient accès à une assistance médicale et psycho-sociale appropriée", a par ailleurs indiqué M. Haq, ajoutant que ces nouvelles allégations témoignent de l’engagement actif de la MINUSCA et des agences de l’ONU auprès des communautés, afin d’encourager les victimes à se manifester.