En Centrafrique, l'Autorité nationale des élections, l'ANE, a commencé à annoncé les résultats partiels du second tour de la présidentielle. Et coup de théâtre, le rapporteur général de cette institution a été «mis à l'écart». Il est accusé d'avoir failli à son devoir de réserve vis-à-vis d'un des candidats à la présidentielle.
L'histoire est encore très opaque. Mardi, lors d'une réunion du Comité stratégique de suivi des élections, à laquelle assistait notamment des ambassadeurs et des membres du gouvernement, le Premier ministre centrafricain Mahamat Kamoun a lancé un pavé dans la marre.
Selon les propos rapporté par son entourage, Julius Ngouadé-Baba aurait rencontré Anicet Dologuélé, un candidat à la présidentielle, tard dans la soirée de lundi. Une journée seulement après la fin du scrutin. Une rencontre, qui, si elle a eu lieu, va à l'encontre des principes de neutralité de l'Autorité nationale des élections, l'ANE.
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