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Centrafrique : L’UPC (mouvance Séléka) fait sa fausse mue politique
Publié le mercredi 17 fevrier 2016  |  LNC
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© Autre presse par DR
Général Ali Darrass,figure des Peuls et représentant aujourd’hui l’UPC.
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BANGUI — Tout arrive, même les serpents veulent se transformer en agneaux. Qui va croire cela ?

Très récemment, “L’Union pour la Paix en Centrafrique” (UPC) la mal nommée du pseudo Général Ali Darass, signait un concordat de paix des braves avec le coordonnateur des Anti-Balaka, Edouard N’gaïssona. Un événement passé inaperçu, qui pourtant soulève bien des interrogations.

Commençons par préciser que ces nouveaux amis ont été, et sont encore parmi ceux qui ont mis le pays à feu et à sang depuis bientôt 4 ans.

Meurtres, dégradations de biens publics, rackets, Kidnapping et autres….

Impunité totale pour ces criminels, à tel point qu’Edouard N’gaïssona osera même sans honte se présenter aux élections présidentielles.
Le laxisme politique de la gouvernance Samba-Panza a entretenu ces monstres qu’elle a tout simplement légalisé. Quoi de pire même que d’en ajouter dans son gouvernement ?

Dès lors, tout est possible, comme crédibilisés et validés qu’ils sont d’en haut. N’oublions pas non plus les forces internationales, françaises (Sangaris) et onusiennes (Minusca) qui quasi quotidiennement discutent avec ces assassins comme des partenaires crédibles et immaculés.

L’UPC, essentiellement composé de Peuls est une des pires plaie de la Centrafrique.
Désormais, leur chef, Ali Darrass faisant la pluie et le beau temps à Bambari et dans la région, sous l’oeil goguenard de Joseph Zoundeiko du RPRC, de se croire politicien et même sauveur de la Nation ou presque, avec comme argument maître de protéger la population des zones sous son contrôle. On croit rêver !

Dans un pays “normal” on se demanderait sous quelle autorité légale ? Pas en RCA, le Far West plus que jamais.
Et avec ça, on va nous faire croire qu’avec des élections – de surcroît truquées – le pays redeviendra normal !
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