Dix-sept (17) jeunes appréhendés lors des scrutins du 14 février 2016 et accusés de fraudes sont présentés ce 17 février 2016 devant le parquet pour leur procès-verbal interrogatoire, a-t-on appris du Procureur de la République, Gislain Gressenguet dans un entretien avec le RJDH. Huit (8) ont été libérés et 9 transférés à la Maison d’Arrêt de Ngaragba.
Selon Gislain Gressenguet, ces jeunes sont arrêtés pour des raisons diverses. « Ces jeunes ont tenté de frauder en utilisant des cartes qui ne leur appartiennent. Il ya aussi des fauteurs de troubles et c’est ce que le code électoral réprime », a précisé le Procureur.
« Ces jeunes sont gardés à vue dans les locaux de la brigade criminelle. Leur audition est terminée. Ils seront présentés devant le parquet pour la suite des procédures qui va constituer leur traduction devant le tribunal pour leur permettre de répondre des actes qui leurs sont reprochés », a projeté le Procureur.
Selon les informations du RJDH, parmi ces jeunes se trouve un qui avait perturbé le vote dans le 7e arrondissement de Bangui. Ce dernier avait en plus accroché au cou de son chien les effigies des candidats Faustin Archange Touadéra et Clément Ndotizo, candidat aux législatives.
Selon le code électoral en son article 195, « quiconque aura, dans les conditions visées à l’article précédent, troublé ou tenté de porter atteinte à la sérénité et la sincérité d scrutin, sera puni d’un emprisonnement de trois à douze mois et d’une amande de 100 à 500 milles FCFA ».
Les autres jeunes sont arrêtés dans le 4ème et 5ème arrondissement de Bangui pour tentative de fraude, aussi réprimées par le code électoral.