M. Charles Malinas, qui n’a de diplomate que son titre d’ambassadeur et qui, après avoir échoué, à imposer au peuple centrafricain un candidat impopulaire, s’est mis en tête de placer à la tête du pays un ectoplasme, manipulable et malléable à volonté.
Collectif des Officiers Républicains et Patriotes (CORPS)
La patrie ou rien
Déclaration
Le 14 février dernier, les Centrafricains étaient appelés aux urnes pour choisir le prochain président de la République. Un scrutin devant mettre un terme à la calamiteuse transition en cours.
Alors que l’Autorité nationale des Élections (ANE) procède à la proclamation des résultats partiels, la coalition hétéroclite et contre-nature qui s’est formée autour du professeur Faustin Archange Touadéra tente, par des procédés les plus vils et les plus abjectes, de créer un climat de psychose au sein de la population meurtrie de notre pays dans le dessein d’opérer, comme en 2011, un coup d’État électoral aux conséquences dramatiques.
Cette coalition des intérêts contradictoires est soutenue dans cette entreprise antidémocratique et antipatriotique par le représentant de la France à Bangui, M. Charles Malinas, qui n’a de diplomate que son titre d’ambassadeur et qui, après avoir échoué, à imposer au peuple centrafricain un candidat impopulaire, s’est mis en tête de placer à la tête du pays un ectoplasme, manipulable et malléable à volonté.
Plus grave encore, est le comportement des autorités de la transition qui, en dépit de leur cuisant échec et au lieu de faire preuve de neutralité, cherchent maintenant à se ménager un avenir en indiquant clairement leur préférence.
Dans ces circonstances qui appellent de la part des patriotes convaincus une réaction ferme, le Collectif des Officiers Républicains et Patriotes met en garde tous ceux qui essayent par des manoeuvres dilatoires de changer le cours de l’Histoire en République centrafricaine.
Il ne cautionnera nullement un résultat allant à l’encontre du choix librement exprimé par le peuple centrafricain ce 14 février 2016 et est déterminé à faire respecter la vérité des urnes.
Le CORPS prévient que nul n’a le monopole de la violence armée et se tient prêt pour se battre aux côtés du peuple centrafricain. Ceux qui ont choisi de se lancer dans une aventure au lendemain incertain, seront seuls responsables des conséquences de leur irresponsabilité.
Fait à Bangui, le 19 février 2016
Le Collectif des Officiers Républicains et Patriotes.