Déclaré élu président de la Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra va être immédiatement confronté à l’urgence de redresser un pays en ruine et profondément divisé par trois années de violences intercommunautaires, jugeaient dimanche à Bangui responsables politiques et économiques.
Pour le nouveau président, qui a obtenu 62,71% des suffrages contre 37,29% à son rival Anicet-Georges Dologuélé, selon les résultats officiels publiés samedi, « il reste maintenant le plus dur à faire, la reconstruction du pays dans l’unité, la paix, pour un développement durable », reconnaît auprès de l’AFP un de ses soutiens au second tour, Enoch Dérant Lakoué, lui-aussi ancien Premier ministre.
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