Paris— En Centrafrique, décidément, rien n’arrête le sans gène de Charles Malinas accessoirement ambassadeur de France en république centrafricaine.
Car insensible au fait de s’être fait taper sur les doigts par Paris pour avoir mal calculé la politique centrafricaine, au point de croire naïvement que Martin Ziguélé pouvait être président, l’homme poursuit toujours ses agitations.
Son lobbying fut telle pour Ziguélé, que c’est à se demander s’il n’avait pas été le chat noir du candidat du MLPC, tant ce fut notoire que Malinas racontait partout que le candidat de la France était Martin Ziguélé.
Sauf que Malinas s’est trompé d’époque. Aujourd’hui dire que la France soutient quelqu’un en RCA, c’est agir en repoussoir pour ce quelqu’un, tellement les centrafricains sont fatigués de la France. Ils n’en veulent plus et le disent très publiquement.
Pourtant, l’homme ne désarme pas. En quête de rachat aux yeux de Paris, il avait décidé de changer de poulain, en misant sur Anicet Dologuélé un temps, faute de mieux. Or Dologuélé n’est pas, selon les canons politiques français un homme de “gauche”.
Tentative tout aussi manquée envers Touadera, naturellement méfiant.
D’autant plus que Faustin Touadera sait parfaitement que la France ne l’aime pas. Du coup, le jeu de jambe du “Vice gouverneur” ne l’a pas amusé du tout.
Malinas en désespoir avait tenté de soudoyé Désiré Kolingba, arrivé 3ème au premier tour des présidentielles, sur la promesse fallacieuse de l’aider à éponger ses dettes en France, comme l’homme est en délicatesse en France sur ce dossier.
Désiré méfiant également a poliment décliné cette aide sentant le soufre.
Mais voilà, l’épée de Damoclès flotte sur la tête de Malinas. Car aux dernières nouvelles, son destin en RCA risque de s’achever bien avant le printemps.
Aussi, multiplie-t’il les “entrismes” dans la politique centrafricaine pour espérer redorer son blason.