C’est vraiment à croire que les noms des êtres et des choses sont prémonitoires comme disent les anciens ; en le prénommant également Archange, les parents de Touadéra se doutaient-ils, il y a 58 ans, qu’il serait un jour président de la République ?
En tout cas il apparaît aujourd’hui pratiquement comme un envoyé céleste, au regard des brûlures de l’histoire centrafricaine, pour panser les plaies d’un peuple meurtri : à l’issue du 2e tour de la présidentielle, le candidat de l’Union pour le renouveau centrafricain (URC) a en effet été déclaré vainqueur par l’Agence nationale des élections (ANE) par 62,71% des suffrages contre 37,29% à Anicet Georges Dologuélé sous réserve toutefois de l’onction de la Cour constitutionnelle de transition ; laquelle devrait, à l’évidence, confirmer ces résultats pour deux raisons principales :
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