L’église baptiste de Ngou-Ciment appelle ses adeptes à la culture de l’unité

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Publié le mardi 23 fevrier 2016 | RJDH Centrafrique

Les autorités ecclésiastiques de l’église baptiste de Ngou-Ciment membre de l’association des églises baptistes (ANEB), a organisé le dimanche 21 février, un culte d’action de grâce, afin d’interpeler les adeptes à la culture de l’unité. Le thème retenu pour ce moment de rencontre s’intitule « l’unité source de cohésion sociale pour un relèvement pacifique ».

L’église baptiste était remplie des adeptes. Des cantiques ont été entonnés par l’assemblée au tour du thème qui concerne l’unité avec son prochain. Environ 150 familles venues pour les circonstances, ont prouvé leur gratitude en offrant des cadeaux constitués des vivres, des volailles, des caprins et des enveloppes contenant des sommes d’argent.

Mathias Toffio président de l’ANEB et responsable de ladite église a constaté que « la crise qui a frappé le pays, a occasionné la perte de confiance et de l’unité nationale. Il est capital que chaque croyant se ressaisisse en conjuguant la paix, l’amour du prochain tout ayant à l’esprit la relance d’un devenir croissant selon la volonté de Dieu », a accentué le pasteur.

Il a ajouté qu’il appartient à tous de cultiver le progrès au sein de la famille, du quartier et de la République Centrafrique toute entière « c’est un devoir pacifique. N’attendons pas de l’extérieur, soyons unis pour la communion fraternelle pour une relance définitive », a-t-il suggéré.

Richard Yandoba, président de l’organisation du comité des fêtes à l’église baptiste de Ngou-Ciment a expliqué que le but de ce culte d’action de grâce est de conscientiser les membres à influencer leur famille en suite les quartiers respectifs par des actions positives et concrètes. « La barbarie n’est pas un comportement à adopter par les membres de l’église. Nous devons être un modèle pour le monde », a conseillé le président du comité de fête.

Plusieurs membres des églises auraient été impliqués dans la crise en Centrafrique en détruisant des biens appartenant à autrui. Quelques-uns ont été des Anti-Balaka et d’autres des ex-Séléka. Ce moment de rencontre interpelle les jeunes à se ressaisir afin d’adopter un comportement responsable.