L’ancien chef de la Misca et représentant de l’Union africaine en Centrafrique s’était rendu librement au Palais de justice de Brazzaville lundi 22 février très tôt sous la pluie de cette matinée
L’ancien chef d’état-major de l’armée congolaise, candidat à l’élection présidentielle du 20 mars prochain, a été longuement entendu ce lundi par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), avant d'être relaxé. La police a indiqué dans un communiqué que la procédure se poursuit.
L’ancien chef de la Misca et représentant de l’Union africaine en Centrafrique s’était rendu librement au Palais de justice de Brazzaville lundi 22 février très tôt sous la pluie de cette matinée.
Sur place, le général a été entendu, tour à tour, par le procureur général près la cour suprême, Georges Akiéra, puis par le procureur de la République, André Gakala-Oko qui avait demandé son interpellation par la DGST.
Vers 10 heures, le général Mokoko, sorti des bureaux du procureur, a été embarqué par un véhicule de la gendarmerie pour la DGST. Selon la police qui a publié un communiqué dans l'après-midi, il a été entendu en présence constante de son avocat par un officier de police judiciaire commis à cet effet, avant d'être relaxé.
"La procédure se poursuit et l'interessé est tenu de se présenter à la direction générale de la surveillance du territoire chaque fois que l'enquête l'exige", indique le communiqué.
Les autorités judiciaires parlent d'enquête préliminaire sur des faits graves de nature à menacer la sécurité intérieure et extérieure du pays.
Jean-Marie Michel Mokoko est vu dans une vidéo qui préconiserait un coup d'Etat contre les institutions du Congo, mais il assure avoir été piégé sans trop s'expliquer sur le fond de cette vidéo qui circule depuis quelques semaines sur Internet et alimente la chronique au Congo.