La sous-préfecture de Paoua dans l’Ouham-Pende commence à retrouver son calme après des affrontements entre les groupes armés dans la région. Les communautés maintiennent la cohésion sociale, une réalité, appréciée par le Sous-préfet de Paoua, Marc Ouefio qui a présenté la situation de la ville.
RJDH : Monsieur le Sous-préfet Marc Ouefio bonjour!
MO : Bonjour !
RJDH : Comment jugez-vous le niveau de la sécurité à Paoua depuis la prise de votre fonction?
MO : Paoua est une ville modèle comme disent les habitants qui vivent dans la cohésion. Mais au mois de décembre 2015, il y avait eu un malentendu entre les fils de Paoua et ce malentendu a été dissipé par l’arrivée des membres du gouvernement, une solution a été trouvée. Il y avait des sensibilisations de part et d’autre, et donc il n’y a pas une guerre tribale à Paoua comme d’aucuns pensent, c’est un problème de malentendu et la paix est revenue grâce à la force des Nations unies et des forces nationales, tout le monde vaque librement à ses activités.
RJDH : Mais qu’est ce qui était à l’origine de ce malentendu ?
MO : Bon à ce que je sache, il n y a pas de division à Paoua. Ce sont des informations ou des allégations qui sont de nature à ternir l’image de la sous-préfecture. Les gens vivent dans l’ambiance sereine, la cohésion sociale, dans l’harmonie donc tout le monde dans la tranquillité. Il est difficile de dire avec exactitude l’origine de ce malentendu.
RJDH : Comment vivent les deux communautés de Paoua ?
MO : Evidemment, les communautés musulmane et chrétienne ont vécu de longue date à Paoua. Et donc ces communautés ont échangé des vies communes sur tous les plans, notamment les agriculteurs et les éleveurs. Nous avons eu à mettre en place des organes qui s’investissent pour la cohésion sociale. Plusieurs rencontres ont été organisées pour amener les fils de Paoua à ne pas briser cette couche sociale mais à la renforcer.
RJDH : Quel message avez-vous par rapport aux élections ?
MO : J’appelle mes frères de Paoua à continuer dans cet exercice pour le retour à la vie normale de notre pays.
RJDH : Marc Ouefio, Sous-préfet de Paoua merci !
MO : A moi de vous remercier.
Propos recueillis par Judicaël Yongo.