Le président élu Faustin Archange TOUADERA parviendra t-il à faire face aux attentes des centrafricains en dénichant un premier ministre irréprochable pour mettre fin à leur souffrance?
Telle est l’unique question que se posent les centrafricains qui sont dans l’attente de la proclamation des résultats définitifs du second tour des élections couplées du 14 Février. En attendant la validation des résultats de la présidentielle qui interviendra sans doute la semaine prochaine, les centrafricains s’interrogent sur l’identité et la personnalité du futur premier ministre, ainsi que la composition de l’équipe dont il aura la charge de diriger. Au regard de la situation de la RCA, il est incontestable que le locataire du palais de la Pétroca aura du pain sur la planche.
Mais qui sera cette personnalité dont le peuple centrafricain attend le nom avec beaucoup d’impatience et d’espoir face aux énormes défis que la RCA aura à relever? Nul n’est sans ignorer que le président Faustin Archange TOUADERA doit sa victoire lors de cette élection présidentielle grâce à sa gestion et son bilan louable à la tête de la primature centrafricaine durant cinq années sous le régime de l’ancien président François Bozize. Ainsi, l’intégrité, le dévouement et le sens élevé d’homme D’État qui sont les valeurs qu’il incarne, doivent être l’essence du choix de celui ou celle qui aura à diriger le prochain gouvernement qui interviendra seulement à la fin des résultats du deuxième tour des législatives.
A cela, il ne faut pas perdre de vue dans la manière à laquelle ce nouveau gouvernement sera aussi composé, car la réussite du premier quinquennat en dépend énormément. Et pour y’ arriver, le président Faustin Archange TOUADERA devrait également mettre en pratique sa vision du rassembleur et son sens élevé du service de l’État qui l’obligèrent à privilégier les compétences au détriment du clanisme, du népotisme ou du régionalisme lorsqu’il fut PM.
Selon nos informations, les centrafricains tiennent au respect de l’équilibre régional dans la répartition des différents porte feuilles ministériels afin que toutes les couches de la société centrafricaines puissent y être représentées. Ils souhaitent que la technocratie prenne le pas sur la médiocrité.
Le peuple attend beaucoup du nouveau président, le Pr Faustin Archange TOUADERA.
La RCA est un pays qui est paradoxalement très pauvre car elle possède des potentialités minières et énergétiques non négligeables. En choisissant FAT jugé par le microcosme centrafricain et les observateurs internationaux comme un homme humble, travailleur et intègre, les centrafricains espèrent que l’arrivée au pouvoir de ce dernier marquera la fin des remous sociaux et conduira leur pays vers un développement.
Tanguy FAFA, journaliste stagiaire