La RCA est cette République qui est toujours en avant garde des progrès sociaux et politiques, donc plein d'initiatives inédites. la volonté populaire s'exprime un temps pour s'évanouir aussitôt de la mémoire collective. Manque de suivi politique. Exemple le "Dialogue National" est une invention centrafricaine en 1980, une première, une femme premier ministre dans l'espace francophone Maman Domitien , la seule Terre qu'a foulée Neil Armstrong après la Lune, c'est la Terre Centrafricaine invité par le Maréchal Bokassa en 1969... c'est en RCA...
Les bonnes initiatives ne manquaient pas dans notre cher et beau pays, mais ne manquaient pas de politiciens véreux pour anéantir le réveil, le souhait, la volonté populaire centrafricaine.
On ne va pas tourner en rond dans un système d'exclusion qui a montré ses limites: le désaveu des appareils politiques inopérants et infanticides.
Cette nouvelle donne avec la descente inattendue de l'Archange Touadéra, à la suite du passage du Pape François, constitue un don du Ciel. A l'Archange d'être à la hauteur de la mission.
Devant cette nouvelle donne, la disponibilité qu'affiche déjà le Président Touadéra, chaque centrafricain (e) est mis devant sa responsabilité patriotique. Pour rendre à ce pays qui nous a formé, ce que nous lui devons, la moindre des choses, toutefois si les conditions sont offertes.
Connaissant l'intimité de la vie politique centrafricaine, le CCPR demande à tous ses membres de soutenir cette nouvelle transition tout en restant vigilant sur des possibles dérives. Le Colonel KOYAYORO n'a qu'à ranger ses armes maintenant! Pour tous les centrafricains, désabusés, ne pas le faire à présent, c'est se tirer une balle dans les pattes, car le pays n'est pas encore désarmé et vit encore sous l'épée des chefs rebelles actuels et à venir, après que cela fut inauguré par les Présidents Généraux, Bozizé et Djotodia.
Une nouvelle dynamique démocratique s'impose à chaque centrafricain pour asseoir dans la durée une culture démocratique dans notre pays. Les premières décisions du Président Touadéra n'en seront pas les résultantes mais la consécration de l'une ou de l'autre des deux voies et le CCPR en espère ou s'en désespérera.
Les membres du CCPR en particulier et la Société Civile en générale, ont évidemment leur rôle dans cette nouvelle ère pour barrer la route aux exogènes, aux chefs d'orchestre capables de nous remettre le refrain..."hein, hein, Nouredine, hein Nourredine Adam, reste tranquille Oh oh öh!!! en attendant que Wāh Oh..du frontiste Gouandjika".
Dr Félix YANDIA, président du CCPR