Le centre de Kaga-Bandoro, ville au cœur de la savane centrafricaine, n’est qu’un assemblage de camps. Celui de la Minusca, la force onusienne chargée de maintenir la paix dans ce pays déchiré par trois années de guerre civile. Ceux d’organismes onusiens comme le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR). Et ceux des ONG comme Save the Children, Solidarités International ou la Caritas, qui regroupe autour de la cathédrale plusieurs milliers de déplacés centrafricains. Entre tous ces sites, on peut apercevoir l’ancien bâtiment de la perception, brûlé, celui des douanes, pillé, ou celui de la police, désert. Ici, tout ce qui ressemble à l’État a disparu, s’est évanoui, a fui vers Bangui.
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