BRAZZAVILLE — Il était lundi matin, 10 heures (heure locale) quand le nouvel élu à la présidence de la Centrafrique a foulé le sol congolais, à l’aéroport international de Maya Maya pour une visite éclaire de 24 heures.
Le président Denis Sassou N’Guesso – le médiateur international de la crise centrafricaine – s’est lui-même déplacé au pied de l’avion pour accueillir très chaleureusement son futur collègue. “Futur”, car Faustin Touadera n’est pas encore confirmé comme Président de la République Centrafricaine par le Conseil Conseil Constitutionnel de Transition de son pays.
ENTRETIEN
Près de deux heures d’entretien entre les deux hommes, et où ont été évoqué entre autres choses, le contexte politico-militaire toujours très délicat en RCA, la situation catastrophique des finances publiques et le processus de la fin d’un transition jugée catastrophique.
VITESSE ET PRECIPITATION ?
Ce qui étonne beaucoup les analystes dans les déplacements répétés à l’étranger de Faustin Touadera – en moins d’une semaine, Touadera s’est rendu en Guinée équatoriale, au Tchad, et présentement au Congo, c’est qu’il n’est pas encore officiellement “Le chef de l’Etat de la Centrafrique”, il n’a pas encore été investi comme tel.
Une précipitation à déjà s’afficher comme tel qui surprend.