Fini le temps où l'institution d'Afrique centrale délivrait des prêts à tort et à travers. La mission de son nouveau président, Abbas Mahamat Tolli : assainir les comptes et augmenter les ressources.
Le Tchadien Abbas Mahamat Tolli peut se frotter les mains. Le 29 janvier, les bailleurs de fonds (FMI, Banque mondiale, BEI, BAD, AFD…) ont approuvé le plan d’action intérimaire mis en place par le nouveau président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), nommé à ce poste il y a six mois. En décembre, déjà, le conseil d’administration de l’institution avait validé ce train de mesures prises à la suite d’un rapport de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) étrillant les derniers mois de la présidence de son prédécesseur, le Gabonais Michaël Adandé.
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