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Revue de presse RFI Afrique : A la Une “La RCA et son nouveau président”
Publié le vendredi 4 mars 2016  |  LNC
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© Autre presse par DR (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
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« Les travaux d’hercule peuvent commencer », clame Le Pays. Après la validation hier de la victoire de Faustin-Archange Touadéra à la présidentielle par la Cour constitutionnelle, « les Centrafricains peuvent pousser un ouf de soulagement ». Car « c’est la première fois qu’ils ont une personnalité de ce profil, un universitaire, à la tête de leur pays », insiste le quotidien.

« Avant lui, à l’exception de Catherine Samba-Panza et de Barthélémy Boganda, tous les présidents qui se sont succédé dans le pays ont tous brillé par leur absence de consistance intellectuelle. Ils étaient soit des soudards, soit d’obscurs trafiquants de diamant », tacle Le Pays. « Il lui revient donc d’apporter la preuve qu’en plus d’être un intellectuel de haut vol, il est un homme politique qui a de la vision pour son pays ».

Alors, certes selon La Nouvelle Centrafrique,« cette présidentielle n’a pas non plus échappée aux fraudes ». Mais, « la République centrafricaine n’a jamais connu d’élections démocratiques depuis son indépendance », continue le journal. « Toutes celles qui eurent lieu dans le passé ne furent que des mascarades ». Alors c’est désormais au nouveau chef de l’Etat « de se crédibiliser dans son exercice du pouvoir », conclut La Nouvelle Centrafrique.

« Touadéra a désormais la taille président », mais, s’interroge Aujourd8.net. « Ce parfum de gros travailleur et d’homme intègre qu’il draine, suffira-t-il à faire bouger les lignes en RCA ? Dans l’immédiat, il lui faudra rapidement avoir une équipe capable de relancer le pays. Une tâche qui, en temps normal, n’aurait pas été difficile, mais ramenée au contexte centrafricain, prend une connotation sensible ».

Sans compter que « le spectre de la famine va hanter le pays, au cours de l’année. Selon la FAO, les récoltes de céréales ont été de 70 % inférieures aux prévisions ». Par ailleurs, « l’insécurité qui est loin d’être résiduelle, est toujours prégnante, non seulement à Bangui, mais surtout, à l’intérieur du pays, où d’ex-seigneurs rebelles dictent leur loi dans certaines régions ».

« Des défis énormes attendent donc le nouveau président centrafricain », insiste Le Journal de Bangui. Pour ce quotidien, « L’accomplissement de ces tâches est certes difficiles, mais pas impossibles ».

Le procès des destructions de Mausolées de Tombouctou devant la CPI

« C’est une affaire inédite qui se retrouve devant la Cour pénale internationale. Le Malien Ahmed al-Faqi al-Mahdi, ancien membre du groupe Ansar Dine, comparait pour la destruction des Mausolées de Tombouctou, en 2012. Et pour l’accusation, c’est très clair: ces destructions sont un crime de guerre », selon Walfquotidien, du Sénégal.

Car, continue Fasozine.com, « la Cour pénale internationale ne sert pas à juger, uniquement, les chefs d’Etat africains. Elle sert également à sauver le précieux patrimoine culturel que certains groupes rebelles armés, ont cruellement massacré. Le moins que l’on puisse souhaiter, poursuit le site d’actualité, c’est que ce procès, assez spécial, aille jusqu’au bout afin non seulement de punir les destructeurs des mausolées de Tombouctou et leurs complices à la hauteur de leur forfait, mais aussi de servir de leçon à ceux qui profitent de situations de crise pour s’en prendre à ce qui touche à la dignité et à l’identité de leurs victimes ».

Selon Le Pays,« Al-Faqi doit payer le prix fort pour ses crimes. Lui qui était chargé de faire appliquer l’idéologie jihadiste, et qui est accusé d’avoir dirigé la destruction à Tombouctou d’une mosquée et des mausolées de saints, vieux de plusieurs siècles ». « Il fallait absolument qu’une telle procédure se tienne », insiste Le Pays,« car s’attaquer à la culture d’un peuple, c’est s’attaquer à son âme et à ses racines ».

Tout autre sujet « la voiture 100 % ougandaise »

Une information que l’on trouve dans GuinéeConackry.info qui reprend un article du Monde Afrique : son journaliste a pu tester un prototype de la Kiira Smack, à Kampala. « Cette voiture est devenu un enjeu national. Le nom même est une idée du président Yoweri Museveni », explique le chef des opérations à Kiira Motors.

Retour au test. « Au démarrage, la Kiira tressaute. Tousse un peu. La portière a du mal à fermer. Un “bang” un peu sourd s’échappe du moteur. On s’inquiète. Finalement, la voiture démarre et passe la porte du garage ». Cette berline devrait être commercialisée en 2018… Trois cent véhicules devraient alors sortir des usines ougandaises… sans bang, c’est promis.
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