Les lampions viennent de s’éteindre sur la présidentielle tant attendue en République centrafricaine sensée marque son retour à la légalité constitutionnelle. Celle-ci vient mettre un terme à plusieurs années de crises militaro-politiques que connaît ce pays depuis son accession à l’indépendance dont la toute dernière avait conduit à la mise en place d’une transition.
A l’origine, le calamiteux Djotodia grâce à une expédition criminelle de ses ouailles a pu, par ironie du sort se hisser de manière inattendue au sommet de la RCA, malade de ses dirigeants, notamment du général dictateur fuyard de Bozizé aveuglé par son règne obscurantiste.
Chassez le naturel, il revient au galop. Les hommes de main de Djotodia se sont illustrés encore une fois au pouvoir dans les exactions. Plus de dix mois après sa prise du Pouvoir, Michel Djotodia, a soufflé le chaud et froid.
Alors exacerbés par les nombreux dérapages d’ordre sécuritaire, Catherine Samba Panza, vierge de toute expérience politique avait supplanté Michel Djotodia, contraint à la démission pour son incapacité à mettre fin à la spirale de violences en République centrafricaine.
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