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© AFP par SSOUF SANOGO
(Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Faustin-Archange Touadéra, nouveau président de Centrafrique |
Le mystère Touadéra reste entier. Arrivé mystérieusement au deuxième tour de l’élection présidentielle avec un budget de campagne d’à peine 26 millions de francs CFa, le voilà qui peine à sortir un projet de société digne de ce nom.
Complètement débordé par les événements, et pour cause, il ne s’attendait pas à être élu président de la république, le voilà qui se tourne, à deux semaines de son investiture, vers ses alliés du deuxième tour pour lui concocter un projet de société.
Et ce n’est pas tout, un risque réel de destruction de la démocratie centrafricaine est à craindre. Car Touadéra songe actuellement former un gouvernement d’union nationale. Ce qui au passage ferait disparaître les partis politiques d’opposition. Sans opposition, les premières victimes du pouvoir hasardeux de Toaudéra ne seront autres que les pauvres Centrafricains d’en bas. Ceux-là qui naïvement avaient cru que Touadera s’identifiait à eux, les pauvres. On
pouvait en rire si ce n’était pas aussi grave. Car le peuple Centrafricain souffre énormément. Plusieurs familles ont perdu leurs proches parents.
Avec la formation d’un gouvernement d’union nationale, la porte à l’impunité serait grandement ouverte et les fossoyeurs et dépeceurs du peuple centrafricain, protégés plus que jamais.
Touadéra doit se comporter en un véritable chef de guerre. La guerre contre l’impunité, le népotisme, le tribalisme, la corruption, le copinage, et j’en passe les meilleurs.
Et pour cela il a aujourd’hui tous les moyens pour mettre en oeuvre une véritable politique de redressement du pays.
Contrairement à ce que certains croient naïvement, Touadera va disposer des moyens nécessaires pour conduire une politique de sortie de crise. Maintenant que le pays a retrouvé sa légitimité, les fonds et aides internationales qui jusqu’à
là étaient bloqués vont enfin être mis à la disposition du pouvoir élu.
Touadéra, l’heure n’est plus au tâtonnement mais à l’affirmation catégorique !
L’heure n’est plus à la prière mais à l’action !
Prince Héritier De LEMBO
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