La relance agricole et la sécurité sont les principales attentes exprimées par les femmes centrafricaines interrogées ce jour à l’occasion de la journée internationale de la femme.
Germaine Moundo, infirmière diplômée d’Etat au complexe pédiatrique de Bangui place la sécurité comme sa principale exigence « la sécurisation de nos frontières pour que chaque Centrafricain vaque librement à ses occupations, tant qu’à Bangui qu’à l’intérieur du pays est primordiale. C’est ce que nous femmes attendons du nouveau régime », a-t-elle voulu.
Cet avis est partagé par Flore Yakoube, vendeuse des poisons fumés à Lakouanga et plusieurs autres femmes interrogées par le RJDH.
Pour Solange, une femme rencontrée au centre-ville de Bangui, il est urgent de penser à l’agriculture « il faut relever l’économie de ce pays et cela est possible à travers l’agriculture et l’élevage. Nous pensons qu’il faut faire vite pour relancer l’agriculture qui est le poumon de notre économie » espère t-elle.
Selon Aïchatou Baba, habitante au Mk5 appelle à un équilibre entre homme et femme en Centrafrique « ce n’est pas pour rien que ce thème a été choisi. Mobilisons nous pour reconstruire ce pays. Il doit avoir équilibre entre les sexes au niveau de toutes les institutions du pays » a-t-elle indiqué.
Pamela Christelle Yanaïbona, comptable au trésor Publique souhaite qu’un accent particulier soit mis sur l’éducation afin que les jeunes femmes puissent prendre le relais « durant la crise politico-militaire, nos enfants ont été formés au rabais, en ce sens que plusieurs grèves ont été observées et aucune politique n’est mise en œuvre par le ministère pour rehausser le niveau des enfants. Aujourd’hui, il faut une éducation forte orientée vers les filles pour leur permettre d’être capables de nous remplacer demain », réclame t-elle.
Ces femmes se sont exprimées à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme.