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La vente des poissons frais, une activité prisée par de nombreuses Centrafricaines
Publié le mercredi 9 mars 2016  |  RJDH-Centrafrique
Poissons
© Autre presse par DR (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Poissons frais
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De nombreuses Centrafricaines se sont aujourd’hui engagées dans le secteur informel qui les fait vivre. C’est le cas des vendeuses de poissons frais à Bangui qui, se réveillent très tôt pour se rendre au bord de l’Oubangui à la recherche des poissons.

Elles sont de plus en plus nombreuses à s’engager dans ce secteur. Tous les jours entre 4h et 8h du matin, elles envahissent les ords du fleuve pour attendre les pêcheurs.

Mardi 08 mars, il est 5h20 minute au port fluvial dénommé « Lomé » situé dans le 2ème arrondissement de Bangui. De nombreuses femmes se bousculent autour d’une pirogue qui vient d’accoster. Qu’est ce que se passe ? « C’est l’achat des poissons » a répondu un jeune qui observe la scène sans étonnement « c’est toujours comme cela que ça se passe, donc nous ne sommes pas surpris ici. Parfois ça fini par des bagarres parce que toutes veulent avoir du poisson pour aller revendre » explique t-il.

A la fin de la bousculade, certaines ont réussi à avoir quelques poissons et le pêcheur passe, faire le prix avec elles « j’ai eu deux poissons et j’attends le passage du pêcheur pour finir le prix avant que je ne sorte pour la revente », a confié une vendeuse de poisson qui s’était battue pour avoir du poisson.

Eugénie Mogba, l’une des ces vendeuses nous explique comment elle fait pour avoir des poissons tous les jours « avant je me rendais au village Danga sur l’axe Kouango pour acheter du poisson mais à cause des tracasseries, je n’y vais plus et c’est ici que je me rabats. Je vous dis que c’est difficile ici parce que nous sommes nombreuses et tout le monde se bat pour avoir quelque chose. Dans ces conditions, parfois je sors les mains vides » raconte t-elle.

Thérèse Guéré-Yejoua, présidente des vendeuses de « Lomé » dit gagner sa vie à travers cette activité « c’est depuis 1976 que je vends du poisson. Je quitte ma maison tous les jours vers 3 heures du matin pour faire le marché jusqu’à 8 heures. Je gagne bien ma vie à travers ce commerce. Je paye aussi la scolarité de mes enfants et je supporte leur santé et autres », a-t-elle confié.

Annick Yakoyagbya, une autre vendeuse qui n’a rien eu ce jour là, déplore les tracasseries des Antibalaka « c’est vrai que c’est la période des poissons, mais c’est aussi difficile pour nous. Car, les Anti-Balaka qui sont basés aux abords de l’Oubangui ne cessent de nous déranger. A chaque poste, nous devons verser une somme de 1000 FCFA, aujourd’hui nous avons refusé de remonter et c’est ici que nous nous battons », s’est-elle plainte.

En train d’arranger ses poissons dans la bassine, Georgine Ngougnon, une vendeuse de poisson appelle les autres femmes à profiter de la célébration de cette journée de se valoriser à travers une activité génératrice de revenues « Le thème de cette année est bien précis, ‘’Planète 50/50’’ ce qui veux dire qu’il doit nécessairement avoir une égalité entre l’homme et la femme. La femme à le devoir d’aider son mari dans les tâches de leur foyer. J’exhorte mes sœurs à ne pas baisser les bras et surtout à s’engager dans diverses activités pour être indépendantes et capables », souhaite cette dernière.

La vente des poissons frais occupe de nombreuses femmes en Centrafrique.
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