Un deuil de trois jours a été institué en Centrafrique pour compter du jeudi 10 juillet à la mémoire des personnes tuées à Dékoa (260 km de Bangui, au centre de la RCA) dans la Kémo et à Bambari (280 km de Bangui, au centre, dans la Ouaka), dans les attaques en représailles à d’autres de même nature occasionnées par des bandes armées antagonistes.
Cette décision fait suite à la condamnation, mercredi, de ces violences perpétrées contre les populations civiles par la présidence de la république à travers son porte-parole, le ministre délégué Clément Guiyama.
« Les victime de ces représailles, de part et d’autre, ont payé le prix de la faiblesse des forces de défense et de sécurité chargées d’assurer la sécurité des populations dans ces localités », a fait remarquer M. Guiyama.
Il a indiqué que ces événements malheureux de Bambari et Dekoa, qui interviennent au moment où la présidente de transition, Cathérine Samba Panza, et le premier ministre ont appelé à une trêve dans les violences pendant le Ramadan, démontrent à première vue la volonté des ennemis de la paix à persister dans les voies diaboliques de la violence et de la haine intercommunutaire.