L’Accord de Brazzaville est une chance pour reconstruire la Centrafrique sur de nouvelles bases solides, a déclaré la présidente de la transition, Mme Catherine Samba-Panza, dans un discours à la nation mercredi soir, une semaine après la signature à Brazzaville, au Congo, d’un Accord de cessation des hostilités obtenue au cours de trois jours de travaux.
« Il ne sera plus possible de tolérer les entorses aux efforts de la paix pour des intérêts égoïstes. Les responsabilités individuelles et collectives seront établies et traitées comme telles» a-t-elle prévenu.
Catherine Samba-Panza a réitéré que le forum de Brazzaville n'est qu'une étape avant d'en appeler à sa stricte application. « Tous les signataires de l'Accord ont l'obligation d'en faire une stricte application», a-t-elle menacé.
Ce qui signifie selon elle que « tous ceux qui ne rentreront pas dans ce processus seraient en rupture de ban et il n'y aura d'autre manière de les qualifier que d'être des ennemis de la paix ».
Elle s'est félicitée de l'élan de patriotisme du peuple centrafricain, encourageant les signataires à consolider la grande conclusion du forum de Brazzaville qu'est une étape importante franchie.
Parlant du prochain réaménagement gouvernemental elle a expliqué qu'elle se fera en conformité avec l'esprit de Brazzaville soulignant que le remaniement va s'opérer selon des critères de technocratie, de région et de compétence
Elle a enfin exhorté ses compatriotes partisans de la partition du pays, d'abandonner cette « idée utopique » et de rentrer dans le processus politique actuel.
KG/of/APA